« Seul la tristesse nous accompagne, on ne peut compter que sur soi » Zestu_blanc
Il se réveille encore avec cette impression de la veille, il passe sa main dans ses cheveux avant de la basculer sur son visage, il souffle. Comme toutes les nuits, il s'était endormi dans les environs de trois heures trente du matin à cause du travail excessif qu'il se donne à lui-même pour espérer obtenir une bourse d'étude pour l'étranger. Il se débrouillait tant bien que mal à travailler malgré son manque de matériel didactique pour l'accompagner, il se démenait pour photocopier les pages les plus importantes dans les livres de ses camarades même si cette action est passible d'une peine d'emprisonnement.
Une fois les cours terminés, il doit se rendre à la boulangerie du coin pour commencer à travailler pour financer ses dépenses scolaire pour finir au plus tard vers 22h et y retourner à 5h du matin pour la préparation des premières fournée de pains. C'est ainsi qu'il gère son temps.
Là dans sur son lit de fortune il est 4h du matin. Juste 1h de sommeil, quelle tristesse. Il peine à se mettre debout et à reprendre ses esprits, il se rallonge et fixe le plafond, puis il se souviens qu'il doit trouver de l'argent pour payer ses livres, il se lève tant bien que mal pour faire une dernière révision car aujourd'hui c'est le début des examens. Il n'a pas le droit à l'erreur, il doit avoir des bonnes notes s'il veut que son dossier soit accepté.
Malgré son manque de sommeil, il affiche un corps sculpté. Du haut de ses 1m85, un corps dignement dessiné parsemé de beaux attributs. Chose étrange il ne faisait pas de sport quotidiennement sauf en cours d'EPS. Lui-même il se demande d'où lui vient ce corps qui en faisait tomber plus d'unes.
A présent il se trouve face à son armoire tout nu laissant à la personne qui passera devant la porte l'opportunité d'observer cette beauté des Dieux à travers cette porte qui ne se ferme presque jamais. Il prend sa serviette, la passe autour de ses reins et se dirige vers la douche pour espérer que l'eau froide puisse le réveiller.
Il se retourne et là il voit une ombre qui se décale, ses yeux sont tellement dans les vapes qu'il n'a pas pu voir qui l'observait. Il s'en fout royalement de qui ça peut bien être, après tout il n'est même pas chez lui. Il se dirige vers la douche malgré que son corps lui hurle de rester dans le lit.
Il n'a jamais vu son père. D'après sa mère, il est mort et enterré. A mainte reprises il tentait d'obtenir plus d'informations sur celui-ci mais sa mère ne répondait jamais à ses questions sans faire de détour. Il compris donc que quelques chose s'est passé durant sa grossesse, quelque chose qui a laissé des traumatismes en elle. Il n'a plus jamais demandé des informations de son père depuis, de peur qu'elle ne perde patience.
Elle se débrouillait tant bien que mal à aider son fils malgré ses boulots qui lui rapportait que de quoi payer les factures et qui la vieillissait plus vite qu'il n'en faut comparé a une banane posée sur le rebord d'une fenêtre. Avec les retards de payement de ses employeurs, ils ont dû se faire viré de la maison qu'ils louaient. Ils ont juste pris le strict nécessaire avec eux, le bayeur réclamait l'intégralité des impayés pour espérer récupérer leurs affaires.
Lui il se trouve chez son oncle et sa mère a trouvé un autre boulot loger nourrit dans une grande maison de l'autre côté de la ville. Cela ne fait pas encore un mois qu'elle y travaillait donc son salaire n'est pas encore passé.
Pendant qu'il est sous la douche, quelqu'un s'introduit dans sa chambre et se dirige vers son tas de vêtements sale. Apparemment il sait ce qu'il est venu chercher, il fouille , il fouille encore. Bingo, il a trouvé. Un caleçon, plus précisément le caleçon qu'il portait la veille.
Il sort de la douche, l'eau froide a répondu à son attente. Il est 4h et 15 minutes. Cette personne l'avait entendu arriver et se cache. Il traverse la porte tout nu serviette à la main laissant à l'étranger observer son corps d'athlète et ce troisième pied aussi long au repos qui pendait là pendant qu'il se déplaçait dans la pièce.
Pour lui, il est seul. Il a pris le temps de fermer la porte en plaçant une chaise derrière.
Il avait besoin de se vider avant de réviser, toute la pression accumulé devrait sortir.
Il prend sa crème, fait couler une bonne partie sur sa main et commence à malaxer son Dagober qui commence à se lever au fur et à mesure des vas et viens de sa paume. L'étranger n'en rate pas une miette, il s'imagine être à la place de sa main, il imagine sa bouge faire ces vas et viens.
Le Dagober était maintenant tendu. Sa taille surdimensionnés et sa grosseur sont à son maximum. Il continue de le malaxer mais cette fois-ci plus vite, de plus en plus vite.
Après plusieurs va et viens rapide, in liquide épais blanc et gluant tombe alors sur le carrelage. Sa frustration est enfin tomber.
L'étranger quant à lui toujours dans sa cachette s'imaginait boire ce liquide.
Après avoir nettoyé le carrelage et essuyer son Dagober, il met un caleçon, ses écouteurs, prend son cahier et commence à réviser.
🕐4h et 50minutes. 🕐
Il se lève prend son sac qu'il avait au préalable chargé, s'habille et se rend à la boulangerie. Il prend une pomme dans le frigo avant de passer la porte du salon. L'inconnu sort de sa cachette, l'observe par la fenêtre s'éloigner en contemplant son corps.
Quand celui-ci disparaît de son champ de vison, il sort le caleçon qu'il avait mis dans poche, le rapproche de son visage et y plonge le nez aspirant l'odeur du musc de son Dagober. Puis il prit le chiffon qu'il avait utilisé pour nettoyer son sperme, le déplie, il en a beaucoup. Il fait alors ce qu'il s'est imaginé, il avale le sperme de son cousin jusqu'à la dernière goutte qui se trouve dans ce chiffon.
A quelques kilomètres de là chez Jordan
De l'autre côté de la ville, Jordan se réveil d'un doux sommeil de son lit médical rembourré alors qu'il n'en avait nullement besoin, il ne souffre d'aucune pathologie, juste l'envie de dormir dans ce lit. Jordan est une Woubie confirmée. Son nom de Woubie est Jordanna. Ses parents l'avait accepté et son entourage également. Depuis quelque mois déjà il se fait aborder par des hommes de son quartier et de son école. Il ne prête pas attention à eux et se contente de suivre ses cours.
C'est une Woubie qui n'a encore jamais mougou avec un mec, juste faire des fellations à des hommes de son entourage. Jordanna à déjà eu plusieurs demande de relation par des hommes marié, des étudiants, des élèves et même des hommes âgés.
Comment un homme arrive-t-il à en aimer semblable à lui ?
Lui il ne voulais pas. Même l'ami de son père l'avait déjà fait des avances. Il ne veut pas des personnes qui ne s'assume pas comme lui. Ces gens qui aiment les hommes au fond d'eux mais devant les autres ils prétendent le contraire. Jordanna avait dans son téléphone un dossier où il avait recensé tous les gays de son entourage. La plus part d'entre eux étaient en couple et avaient des enfants.
Tous les mecs du quartier ne veulent que de Jordanna la Woubie.
Il est devant son miroir, il prend sa brosse à dents, sa serviette, ses affaires de toilette et se dirige vers la salle de bain.
Pendant ce temps à la boulangerie
De son côté il a déjà fini avec la fournée de pain. Il est 6h et 10minutes, les pains sont chargés et prêt à être livré. Il monte dans la voiture de livraison en compagnie de son amie boulanger Marc et prennent la direction de la route.
Chez Jordanna
Sa douche terminée, il s'habille et descend dans le salon pour prendre son petit déjeuner.
—Bonjour papa, bonjour maman.
—Bonjour, répondent les parents.
—Junior dort encore ?
—Oui il n'a pas cours aujourd'hui.
—D'accord.
Il prend place à table et se rend compte qu'il n'y a plus de pain,
—Mais ? Vous avez fini tout le pain ?
—Va à la boutique en chercher, y a l'argent sur la tablette à l'entrée. Dit son père.
Il se lève, prend ses babouches qui sont dans le rangement au couloir avant de ce saisir de 10.000f et de sortir.
Il redoute ça, sortir de la maison. Il n'aime pas se faire aborder. Une fois qu'il a mis les pieds dehors il se fait accoster par ses gens qui se rendent à leur lieu de travail respectif. Cette fois-ci il croise un badboy du quartier.
—Eh Jordanna ?
—Wai ?
—Tu ne me dis pas bonjour ?
—Et pourquoi devrais-je te dire bonjour ?
—Tu fais tous ça parce que je ne t'ai pas encore ba*is*er. Le jour que je vais te ba*is*er tu vas me respecter.
Jordan éclate de rire tellement cette phrase est pleine d'envie,
—Tu devrais arrêter de te mast*urber avec mon nom, ce serai mieux pour toi.
—Tu vas où de si bonne heure ?
—Prendre deux pains avant de me rendre aux cours.
—Okay, donc tu me dis quoi ?
—Quoi ?
—Tu viens quand chez moi ?
—Je viens faire quoi chez toi ?
—Faire les choses des grands.
—Regarde je dois y aller, ne me fatigue pas avec tes histoires. Tu as ta go donc ba*ise là autant que tu veux.
—Tu verras, un jour je vais te ba*is*er et tu vas me respecter.
—Rêve toujours...
C'était son quotidien. Cette fois c'était le badboy qui lui tournait autour depuis belle lurettre.
Il arrive à la boutique mais elle est fermée. Diallo n'est pas matinal, il aime dormir. Encore là il a dormi seul.
Les boulangers
C'est la dernière boutique de livraison, ils arrivent et se rendent compte que comme d'habitude il est fermé à cette heure.
—Lui là il aime trop dormir, dit Marc,
—Peut-être qu'il a dormi accompagné et il refuse de quitter le lit. Dit-il
—Ça m'étonnerait hein, Diallo est un mec bizarre.
—Pourquoi, qu'est-ce qu'il a ?
—Toi même tu verras, prend le pain à l'arrière et moi je vais aller le réveiller.
Jordan est là et voit les deux jeunes descendre. Il n'en perd pas une miette, c'est la première fois qu'il les voit or il est dans le quartier depuis fort longtemps, sûrement parce que il ne sortait jamais de sa maison.
Jordan se dirige vers lui dans l'optique d'acheter le pain directement.
—Bonjour, dit Jordanna
—Bonjour, dit-il avec sa voix suave et presque roque,
Jordanna n'en cru pas ses oreilles. Il le regarde d'avantage et voit qu'il est magnifiquement beau.
—Vous vendez le pain à combien ?
—100f,
—Dans ce cas je veux 5, tenez,
—Avec 10.000f ?
—Dans ce cas gardez la monnaie.
Il regarde Jordanna l'air choqué de cette générosité de si bonne heure,
—Non désolé je ne peut pas accepter, il vaut mieux attendre Diallo. Ah il est même là.
Il soulève la barquette de pain et Jordan peut voir le corps du boulanger de plus près. Son odeur de musc arrive dans ses narines lorsque celui-ci passe devant lui, il frémit.
Sans même réfléchir Jordan place le billet de 10.000f dans sa poche arrière sans que celui-ci ne s'en aperçoit.
Plus tard à la boulangerie
La livraison terminée, il se change à l'arrière de la boulangerie, il passe la main dans ses poches, pour récupérer les pièces en surplus et là il sent un billet, il le sort et se rend compte que c'est cet argent que son interlocuteur de tout à l'heure lui a tendu, mais il ignore comment ce billet a fait pour se retrouver dans sa poche...
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Fin du premier épisode.
Qu’avez-vous pensé ?
Il y aura deux épisodes par semaine. Le Lundi et le Vendredi 🥂
Gros bisous à vous😘
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3 épisodes mis à jour
Comments
Afiq Danial Mohamad Azmir
Le suspense est insoutenable, vite la suite !
2024-05-10
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