Épisode 5

El Cortez :

Comme tous les jours, je me rends au bureau tôt, je commence à régler quelques problèmes de casino en suspens, et je finis par être un peu distrait par tout cela, mais bientôt la réalité frappe à ma porte et je dois partir m'occuper des affaires de la mafia.

Dès que j'ouvre cette satanée porte, je repère une fille, je n'arrive pas à croire qu'ils mettent une apprentie junior au travail avec moi.

Bon, à mon avis, c'est une femme très négligée, sans aucune vanité, malgré une beauté naturelle, pour moi c'est quand même un être étrange.

Je l'observe quelques instants sans me faire remarquer, ce qui n'est pas surprenant, car j'ai l'habitude de faire le moins de bruit possible, j'ai l'habitude de coincer mon ennemi, et lorsqu'il s'aperçoit de l'attaque, il est trop tard.

Après quelques minutes d'observation, elle remarque ma présence, me regarde un peu surprise et me dit avec embarras.

Ayla : Bonjour, monsieur, je suis Ayla, et je suis là pour être votre réceptionniste, et aussi pour vous aider dans votre emploi du temps...

El Cortez : Bon sang, quelle partie Deborah n'a-t-elle pas comprise quand j'ai demandé quelqu'un de presque muet, elle m'envoie une bavarde extraterrestre, oh non, je déteste le bruit.

Je ne dis rien, je me contente d'observer ce petit être négligé et bavard, bientôt elle se rend compte que sa nervosité a pris le dessus, alors elle me dit.

Ayla : Je suis désolée monsieur, je crois que j'ai trop parlé, et que je suis seule dans cet endroit lugubre depuis hier.

El Cortez : Oh non, mec, cette miniature est très effrontée, comment peut-elle qualifier mon étage de lugubre ?

Au moment où elle s'apprête à dire autre chose, je la coupe et lui dis : Je déteste le bruit, je déteste aussi que les gens me parlent dans ma tête, alors si tu ne veux pas avoir d'ennuis, il vaut mieux te taire, de préférence ne me parler que de choses extrêmement urgentes.

Elle me fixe du regard, l'air analytique.

Ayla : Mon Dieu, quel drôle de type, comment se fait-il qu'il n'aime pas parler, je sais que j'étais nerveuse et que j'ai fini par dépasser les bornes, mais ce n'était pas si grave, ouf, ça me fera du bien de ne pas parler à cette créature des cavernes de dragon, je pense, et je réponds bientôt.

Eh bien, très bien, si vous ne voulez pas me parler, si vous avez besoin de quoi que ce soit, je suis là.

El Cortez : Elle me répond d'un air effronté et se retourne pour continuer à faire ce qu'elle a à faire, je la regarde une dernière fois et je m'en vais, sérieusement Deborah doit essayer de tester mes limites.

Ayla : Sérieusement, on dirait même que je vais avoir envie de continuer à parler à un être aussi sombre, je préférerais de loin parler à mon petit saint, ouf. Je finis par penser à voix haute.

El Cortez : Dès que je pars, j'entends encore l'étrange créature grommeler et pour couronner le tout, elle me traite d'être des ombres, sérieusement cet extraterrestre n'a pas peur de mourir, et elle dit encore qu'elle préfère parler au soi-disant petit saint, sérieusement un être étrange avec des amis imaginaires, je ne supporte pas ça, je m'en occuperai plus tard, j'ai des choses plus importantes à faire, alors je vais au quartier général de la mafia.

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