Épisode 3

Ayla :

Je me réveille très tôt comme toujours, j'aime prendre mon café du matin avec ma mère et faire les choses calmement.

Dès que j'ai fini, je vais à l'arrêt de bus, qui arrive au bout d'une dizaine de minutes et je monte bientôt dans ce bus bondé, au bout d'une quinzaine de minutes je descends près du métro et j'y monte aussitôt, et heureusement pour moi ce train est moins bondé que le bus dans lequel j'étais, et je vois même une place pour m'asseoir.

Et au bout d'une vingtaine de minutes, je descends et me dirige vers l'entreprise pour laquelle je travaille.

Aujourd'hui, c'est encore un jour ordinaire, comme toujours je fais tout mon trajet en priant mon chapelet et en demandant que ma journée soit bénie, car je vais être très sincère pour supporter ces femmes qui ne sont satisfaites de rien, elles ne font que se plaindre, l'une qui est grosse, l'autre qui est moche, regardez, il n'y a que Dieu et ma petite vierge pour gérer ça.

Elles ne savent pas voir le bon côté des choses, le simple fait de se réveiller en bonne santé et de pouvoir respirer est déjà plus que suffisant pour être reconnaissant, c'est pourquoi chaque fois que je reviens, je prie un chapelet pour elles, car seule la miséricorde de Dieu l'a vu.

J'arrive donc au service comptabilité et je commence déjà mon travail, je travaille et je prie mentalement.

Il ne se passe pas longtemps et je vois Mme Debora, c'est une femme gentille, sauf que lorsque le patron l'appelle, cette femme dégage une énergie terrible, pitié.

Bientôt, elle s'approche de moi et m'appelle pour me parler dans son bureau.

Je me dis tout de suite, oh mon petit saint, qu'est-ce que j'ai fait de mal pour que cette femme veuille me parler, et en plus en particulier, bon, même si j'ai peur, je vais la suivre ;

Ayla : Bonjour Mme Debora, qu'est-ce que j'ai fait ?

Debora : Vous n'avez rien fait, enfin, je ne pense pas que vous ayez fait quoi que ce soit pour supporter cet homme grincheux !

Ayla : De quoi parlez-vous, Mme Debora ?

Debora : Ce n'était rien, j'ai juste pensé à voix haute, enfin à partir de maintenant vous ne travaillerez plus ici à la comptabilité, votre nouveau poste sera secrétaire de M. El Cortez !

Ayla : Mon Dieu, quel péché grave ai-je commis que j'ignore ?

Dites-moi que je prie trois chapelets à genoux sur du maïs, oh mon petit saint, pourquoi m'as-tu abandonné ainsi ?

Dona Debora sourit de mon désespoir et me dit.

Debora : J'ai besoin de quelqu'un qui ne draguera pas notre patron et vous êtes parfaite pour ça, je suis absolument sûre que je n'aurai aucun problème avec ça.

Ayla : Si c'est ça le problème, apprenez-moi à le draguer, comme ça il ne voudra plus de moi là-bas !

Debora : Hors de question, vous êtes parfaite pour ça et en plus, si vous le draguez, vous irez en enfer !

Ayla : Pitié madame, touchez du bois trois fois, bon s'il n'y a pas de remède à ça, il ne me reste plus qu'à y aller !

Debora : Oui, et si vous survivez à ça, vous avez déjà votre billet pour le paradis.

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