Chapitre 10

Ayann et Gérard ont pris le métro pour aller dans ce bar, qui se trouve être à 15 minutes de où ils habitent.

A peine arrivé dans l’endroit, tout le monde s’est mis à regarder le garçon qui accompagnait la diva, les clients et les employés. C’était bien la première fois qu’ils voyaient un gamain aussi jeune venir là, surtout accompagner d’une reine de la nuit comme Géraldine.

Géraldine : Johnny, regarde ce que je t’emmène. La chair fraîche, d'excellente qualité en plus. Il est intéressé par la fameuse offre de notre homme mystérieux. - Quand Géraldine dit cela, ils se trouvent assis en face de Johnny, qui est confortablement installé dans son petit coin de salon dans le bar. L’homme s’est mis à dévisager Ayann de la tête au pied, après avoir entendu ce que venait de lui dire la diva.

Johnny : Est-ce qu’il est majeur? Parce que sinon, ce n’est pas la peine. - Johnny dit cela, toujours en dévisageant bien le garçon.

Ayann : Je le suis, monsieur. Je vais avoir 18 ans demain. Si vous voulez, je peux vous montrer ma pièce d’identité et vous verrez que je ne mens pas. - Le garçon dit cela rapidement, coupant même la parole à Gérald, qui comptait répondre à la question posée par Johnny.

Johnny : Oh mais je te crois. Avec ta belle petite gueule d’ange, je suis sûr que tu ne serais pas capable de me mentir. Exotique en plus, je suis convaincu que cela va lui plaire. - L’homme prononce ses mots avec un sourire malicieux qui se désigne sur son visage.

Après avoir dit cela, Johnny se met débout et leurs dit qu’il allait appeler son contact pour l’en informer d’abord

Johnny : En attendant mon retour, n’hésitez pas à aller vous servir un verre au bar. Ta tournée est pour moi, mon cadeau d’anniversaire en avance. - L’homme dit la deuxième partie de la phrase en s’adressant à Ayann, puis, il s’en va s’enfermer dans son bureau pour passer son coup de fil.

Gérald: Je pense que ça va être bon, ne t’inquiète pas. Viens, allons boire un coup comme il a dit. Ça t'aidera à te détendre un peu plus. - L’homme à touché le dos Ayann en disant cela, le garçon le laisse faire mais Gérald pouvait clairement voir que le jeune homme est très stressé et mal à l'aise.

Entre temps, Johnny parle au téléphone avec Tonio et lui prévient qu’il avait un nouveau client pour le patron.

Johnny : Il est super intéressant. Je suis sûr qu’il plaira beaucoup au patron .

Tonio : Je n’en doute pas mais pour ce soir, cela ne va pas être possible car nous sommes en voyage. Demandez lui de revenir demain à la même heure.

Johnny : Très bien monsieur, on fait comme ça.

Johnny raccroche aussitôt et quitte le bureau pour annoncer la nouvelle à Ayann et Géraldine.

Entre-temps, Gousman et Tonio sont en Belgique depuis la veille, pour terminer le projet d'affiliation et d’ouverture de nouvelles boutique de prête apportées, avec ce nouveau partenaire.

Tout se passe comme, l'homme avait prévu et il semblerait que dans moins de six mois, ces boutiques ouvriront leur porte dans le pays pour accueillir le public.

Après leur passage en Belgique, les deux hommes doivent ensuite se rendre à Montréal, où Gousman doit participer à un défilé pour la nouvelle collection de vêtements pour l’été, dessiné par un grand et célèbre styliste qui travaille pour l’entreprise de la famille Le Roux. Et pour ce genre d’ocasion, l’homme est obligé de supporter la présence indésirable de sa chère femme, qui certainement sera aussi présente.

Ce qui embête surtout Gousman, c'est le fait de savoir que sa chère épouse profitera encore de l’occasion pour le mettre mal à l'aise car certainement, elle arrivera complètement saoule et se mettra à dire plein d'incohérence et jouera à la fille capricieuse. Connaissant parfaitement bien son patron, Tonio est convaincu que dès qu’ils seront rentrés demain, l’homme voudra certainement se détendre en compagnie de l’un de ses clients spéciaux.

Après que Johnny leur annoncé la nouvelle du fait que le garçon devait revenir le lendemain à la même heure, Ayann dit au revoir à Gérald et décide de rentrer chez lui. Il était un peu soulagé de ne pas faire cela ce soir, mais en même temps, il redoutait déjà le jour suivant.