Chapitre 9

Aujourd’hui c'est samedi donc il n'y avait pas école, alors les jeunes se sont mis en route pour aider Ayann à trouver un travail, même si c’était pour travailler dans un fast-food ou bien dans un bar le soir.

Au point où il en était, le garçon n’allait pas jouer au difficile. D'ailleurs il se disait que s’il pouvait même trouver plusieurs jobs, ce serait encore mieux.

Malheureusement, Ayann et ses amis ont fait le tour des commerces et fast-food qui se trouvent dans leurs quartiers et aux alentours, ils ont tout le temps eu la même réponse “ ils ne sont plus à la recherche de nouveaux employés”.

Emile : C’est pas grave, on peut commencer à rechercher dès lundi. Il ne faut pas que tu te décourages comme ça. - Le jeune homme dit cela en voyant à quel point son ami avait l’air déprimé après avoir passé pratiquement toute la matinée à chercher, sans rien trouver.

Béatrice : Emile à raison, il ne faut pas que tu te dessanime.

Javier : Lundi après l’école, nous t’accompagnerons pour rechercher de nouveau dans d’autres quartiers.

Heureusement Ayann peut être fière d’avoir des bons amis sur qui il pouvait vraiment compter et qui seront toujours là pour lui remonter le morale, quand ça ne va pas.

Après cela, les jeunes rentrent chacun chez eux pour aller prendre le repas de midi, Ayann rentre aussi chez lui et prépare des pâtes à la sauce bolognaise rapide, avant d’aller chercher sa nièce Sofia chez la mamie Josette.

Ensuite, le garçon fait manger la petite et il essaie lui aussi de manger un peu, bien qu’il n'ait pas trop d'appétit, car c’était le premier repas que le jeune homme prenait avec sa petite nièce, sans la présence de sa sœur. Juste l’idée donne envi de pleuré à Ayann, qui faisait tout son possible pour rester fort, au moins quand il était en présence de Sofie.

Après avoir terminé de manger, Ayann emmène sa petite nièce pour qu’elle puisse faire une petite sieste, pendant que lui, range un peu la maison, fasse la verseille et nettoie sa chambre.

En rangeant le petit coin bureau que sa grand soeur avait emménagé dans le salon, le jeune homme tombe sur des photos d’eux, quand il était encore plus jeune. Ayann n’a pas pu retenir ses larmes cette fois, se sentant même obligé de s’assoir pour reprendre ses esprit, tellement il pleurait et essayait en même d’étouffer ses crie avec ses mains, pour ne pas réveiller la petite fille qui dormait encore dans la chambre de sa mère.

La fin de cette journée et le début de la journée suivante se sont passées tranquillement pour Ayann, entre joué avec sa nièce pour essayer de changer les idées à celle-ci et des moment de solitude complet où n’importe quoi dans la maison, lui faisait se rappeler sa sœur, faisait éclater en sanglot Ayann.

Le jeune homme est tellement bouleversé par tout cela que même en dormant, il fait un rêve dans lequel Laeticia venait lui demander pardon, pour les avoir laissés seuls aussitôt. Dans le rêve, Ayann voit aussi que celle-ci lui dit ;

Je te promets que j'enverrai quelqu’un pour prendre soin de vous rapidement. En attendant, sois patient, mon petit frère adoré.

Le garçon s’est réveillé en sursaut et s'est mis immédiatement à pleurer, il était inconsolable.

Le lendemain, dès 18h, les amis de Ayann était venu le voir pour lui donner du courage, avant d’aller à la rencontre de ce propriétaire du bar.

Béatrice : Tout ira bien, j’en suis sûr.

Javier : De toute façon, tout ce que tu auras à faire aujourd’hui, c’est de le convaincre de te choisir comme prochain mec avec qui se monsieur mystérieux voudra coucher.

Emile : Je suis d’accord avec cet imbécile pour une fois.

Après avoir tout fait pour donner le plus de courage possible à leurs ami, Ayann et les autres jeunes quittent l’appartement pour retrouver Gérald devant l’immeuble de chez Emile, après avoir déposé la petite Sofie chez mamie Josette, bien sur

Dès qu’ils arrivent, la diva Géraldine leur dit tout de suite que les autres ne pourront pas les accompagner.

Gérald : Je ne suis pas assez folle pour débarqué dans un bar gay, avec autant d’adolescent. Non merci. - L’homme dit cela en faisant plein de gestes avec ses mains, comme à son habitude.

Béatrice : On sait, monsieur Gérald. Eh je veux dire, mademoiselle Géraldine.- Elle s’est tout de suite repris, après avoir vu le regard que lui avait lancé l’homme.