Chapitre 4

Avec beaucoup de difficulté, Ayann répond aux questions du policier en lui disant bien qu’il est convaincu que sa sœur n’avait aucun ennemis et qu’elle s'entendait avec tous les habitants du quartier.

Ayann : C’était la personne la plus gentille qu’il puisse exister au monde. Il faut que j’aille chercher ma nièce à l’école. - Le jeune homme ouvre subitement la portière de la voiture pour sortir et partir à la recherche de sa nièce, car il sait qu’à partir d'aujourd'hui, la petite Sofie sera sa responsabilité et sa priorité.

Mais avant de partir, Ayann demande aux policiers qu’est-ce qu’ils comptent faire du corps de sa sœur? Ce à quoi le monsieur lui répondu qu’une otopsis sera pratiquée sur le corps, avant que la famille puisse ensuite le récupérer. Le problème est que le jeune homme ne sait pas du tout où il trouvera de l’argent pour enterrer dignement sa sœur, il espère seulement que celle-ci avait assez d'économie sur son compte pour cela.

En partant pour aller chercher sa nièce, Ayann n’a pas pu s’empêcher de s’arrêter une fois de plus à côté du corps de sa soeur, mais malheureusement, les membres de la police scientifique déjà présent sur le lieu, l’empêche de toucher le corps car ils ne veulent pas que le jeune homme puisse détruire des preuves importantes pour la suite de l’enquête.

Les amis du jeune homme qui l’attendaient encore se précipitent pour aller prendre celui-ci dans leurs bras, dès qu’ils l’ont vu s’approcher d’eux.

Ayann : Je dois aller chercher Sophie à l’école. Béa s’il te plait, prend mon sac par terre et garde le pour moi. - Le garçon dit cela après s’être éloigné d’eux, toujours en pleure, puis il part en courant avant même que ces amis puissent lui dire quoique ce soit d’autre.

Javier : Je vais le suivre, il faut pas qu’il reste seul dans cet état. - Aussitôt, Javier s’est mis à son tour à courir pour rattraper son ami.

Il était évident pour les jeunes qu’ils allaient pas retourner à l’école cette après-midi là, peu importe qu’ont les ait réprimandés après. Mais dans tous les cas, il était hors de question pour eux d’abandonner leur ami dans une situation pareille.

Entre-temps, Gousman avait terminé son rendez-vous, qui s'était passé exactement comme il le voulait et s’apprêtait à aller au siège social de la société familiale.

Tandis qu’Ayann couru pour traverser la route sans regarder, tellement qu’il est troublé à cause de ce qu’il vient de se passer, une voiture à failli le percuter. Le temps pour Javier de crier - Ayann, fait attention . - C’était déjà trop tard. Heureusement, le chauffeur à eu le temps de faire une manipulation rapidement, ce qui à fait que la voiture eut le temps de se détourner du jeune homme et d’aller s’arrêter pile poile sur un poteau. Le chauffeur de la voiture qui n’est autre que Serge, descend immédiatement pour aller vérifier que le garçon se porte bien.

Serge : Eh mon coco. Ça va? Tu n'as rien? - L’homme s'accroupit vers le garçon qui est toujours assis par terre et qui se fond complètement en larmes devant lui.

Serge : Mais qu’est-ce que tu as? Tu es blessé? - Ils sont juste devant la voiture, à côté du poteau.

Ayann : Non, je ne suis pas blessé. Ne vous inquiétez pas monsieur. - Le garçon arrive à peine à placer ces quelques mots, tellement il pleure en sanglots.

Arrive au même moment Javier, qui se baisse tout de suite pour aider son ami à se relever.

Javier : Vraiment désolé monsieur, mon ami vient d’apprendre une très mauvaise nouvelle, c’est pour cela qu’il est dans cette état. Sa sœur vient d'être assassinée et c’était pratiquement sa seule famille.

Serge se remet débout lui aussi et regarde Ayann avec des yeux remplis de sympathie et de compassion, ne sachant pas quoi dire face à ce jeune homme qui n’arrête pas de pleurer. Pendant tout ce temps, Gousman et Tonio sont encore assis dans la voiture et l’assistant descend la fenêtre de la portière pour regarder ce qu’il se passe dehors.

Tonio : Qu’est-ce que vous avez heurté, Serge? Est-ce grave? - Gousman lui est tranquille, le regard plongé sur une tablette qu’il tient dans ses mains.

En entendant la voix de l’homme sortir de la voiture et quand Serge s’est retourné pour s’adresser à Tonio, Javier en profite pour partir en tenant son ami par le dos avec ses deux mains.

Serge : J’ai failli écraser un jeune homme mais Dieu merci, j’ai pu l'éviter à temps. - Quand Serge se retourne pour regarder où se trouvaient les garçons, il ne virent personnes

Serge : Mais ils étaient là. Où sont-ils passés où? - L’homme est complètement dans l’incompréhension et se demande comment ils ont pu disparaître aussi vite.

Serge retourne dans la voiture et raconte à Tonio et Gousman ce que Javier lui avait dit, que Ayann venait de perdre sa sœur qui est pratiquement sa seule famille et elle à été assassinée.

Tonio : Pauvre enfant ! - L’homme dit cela, après avoir secouer la tête, l’air complètement abattu.

Gousman : Tu n'as pas demandé comment il s’appelle? Peut-être que l'on aurait pu l’aider. - Ont peut dire de Gousman tout ce que l’on veut mais tout le monde sait qu’il est un homme généreux et qui à un grand cœur, contrairement à son père.

D’ailleurs, l’homme est depuis quelques années, le parrain d’une association qui lutte contre la malnutrition des enfants dans le monde et il donne des centaines d’euros chaque année pour cette cause.

Dès qu’ils arrivent à l’école de Sofie, les deux jeunes hommes se rendent directement dans le bureau de la directrice, afin de lui en informer de la situation. Comprenant la situation et compatissant à la douleur du jeune homme, la directrice demande à ce qu’on lui donne l’enfant sans plus attendre. De toute façon, sa sœur l’avait mise comme seule personne à part elle, qui pouvait venir récupérer la petite fille à l’école. Maintenant, Ayann réfléchit à la manière qu’il allait annoncer cette terrible nouvelle à sa petite nièce de trois ans , qu’elle ne reverrait plus sa mère.