Le médecin quitta la pièce et se dirigea vers le couloir où Nestor Grize était assis.
Nestor Grize : Alors ? Que lui est-il arrivé ? Est-ce que cela a un rapport avec l'agression ?
Médecin : Aucun membre de sa famille ne s'est présenté ?
Nestor Grize : Non, je travaille dans la même entreprise que lui, je suis son associé. Pouvez-vous me dire ce qu'il en est ?
Médecin : Il a de l'eau dans les poumons. Il va rester ici pour un traitement.
Nestor Grize : De l'eau ? Qu'est-ce que vous voulez dire ?
La voix d'une femme derrière eux a signalé le problème.
La gouvernante Larissa : Il s'est noyé dans la piscine hier.
Médecin : Et pourquoi ne l'avez-vous pas amené ici ?
La gouvernante Larissa : M. Eder n'a pas pensé que c'était nécessaire, il allait bien juste après.
Nestor Grize : Comment ça ? Et où est-il ?
La gouvernante Larissa : Très occupé à l'entreprise, je vais m'occuper de M. Louis. Merci beaucoup de l'avoir amené ici.
Nestor Grize : De rien.
L'homme, ennuyé, quitta l'hôpital.
Nestor Grize : { Je n'arrive pas à le croire ! Une telle immaturité, penser que l'entreprise est entre les mains de ce gamin ! }
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Le lendemain, Louis rentra chez lui, accompagné de la gouvernante. Dès qu'il entra dans le salon, Eder vint à sa rencontre.
Eder Olid : Comment vas-tu ?
Louis Olid : Je vais bien.
Eder Olid : C'est super ! Parce que tu as retardé tout notre travail. Tu vas devoir faire des heures supplémentaires toute la semaine pour rattraper ton retard !
Louis Olid : Oui, d'accord, mon frère.
Eder lui tourna le dos et se rendit dans sa chambre, sortit son téléphone portable de sa poche et composa un numéro.
Eder Olid : Bonsoir Sara, serais-tu en mesure de venir ici aujourd'hui ?
[Sara : Cher Eder, je ne peux pas venir aujourd'hui, je suis en dehors de la ville. Tout va bien ?]
Eder Olid : Non. Je n'arrive pas à me libérer des crises. Cette semaine, je suis tendu car nous avons des choses importantes qui se passent à l'entreprise, Louis s'est noyé et a tout retardé. Je... Je ne me sens pas bien du tout. Un Alpha ne devrait pas se sentir ainsi ! Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à me contrôler ?
[Sara : Tu dois brûler cette énergie. Essaie de nager, de courir ou de faire un autre exercice. Mais, il y a d'autres choses qui fonctionnent beaucoup mieux. Je te l'ai déjà dit. Tu dois avoir des relations sexuelles avec quelqu'un, Eder, tu es un adulte. Courage, nous reprendrons nos séances dès mon retour. Je te promets que je te chercherai bientôt.]
Eder Olid : Très bien. Merci.
L'homme raccrocha le téléphone et alla prendre une douche.
L'eau chaude coulait sur son corps, soulignant ses muscles.
Eder Olid : { Bon sang ! J'ai vraiment besoin de faire quelque chose. J'en ai assez de tout ça... }
En sortant de la douche, Eder réalisa qu'il ne pourrait pas dormir. Il quitta sa chambre et se rendit à la piscine. Alors qu'Eder nageait, Louise s'approcha. Il resta à le regarder de loin, craignant de l'approcher. Eder vit son reflet et s'appuya sur le bord de la piscine.
Eder Olid : Lance-moi cette serviette, s'il te plaît.
Louis Olid : Oh oui... Bien sûr.
Eder prit la serviette et partit.
Louis Olid : Je m'inquiète pour toi, mon frère... Est-ce que ça ne s'aggrave pas ?
Eder Olid : Et toi ? Ne donnes-tu pas encore plus de travail qu'avant ?
Louis Olid : C'était un mauvais pas... Tu sais, parfois une vague de malchance peut s'installer dans une maison.
Eder Olid : Où as-tu entendu ça ?
Louis Olid : J'ai entendu des histoires.
Eder Olid : Bon sang ! Tu es vraiment idiot ! Je ne supporte pas les bêtises que tu dis, tu sais ?
Louis Olid : Tu penses que ce sont des bêtises, mais tu te souviens de la pluie de météores ? Tu pensais que je disais des bêtises, mais tu étais hypnotisé quand tu l'as vue.
Eder eut un léger sourire.
Eder Olid : C'était une merveilleuse soirée. Mais nous étions jeunes, nos parents n'avaient pas...
Eder ferma sa main et serra les doigts.
Eder Olid : Va dormir !
Eder passa devant Louis, les gouttes d'eau qui coulaient et le peignoir blanc et humide collé au corps d'Eder laissèrent Louis avec un sentiment étrange. Il se couvrit la bouche et se détourna.
Louis Olid : { Pourquoi l'ai-je regardé comme ça ? }
Eder Olid : Qu'est-ce qu'il y a ? Va dormir, bon sang ! Qu'est-ce que tu veux de toute façon ?
Louis Olid : Rien... Je voulais juste savoir comment tu allais...
Eder Olid : Pour quoi faire ? Pour te moquer de moi ? Pour te sentir supérieur ?
Sans s'en rendre compte, Eder commença à s'énerver à nouveau. Il s'approcha de Louis en fronçant les sourcils, et quelques veines se mirent à ressortir sur son visage.
Eder Olid : C'est ce que tu veux ? Te moquer de moi ?
Louis Olid : Non, je n'ai jamais fait ça. Et je ne le ferai jamais.
Louis prit la main d'Eder.
Louis Olid : Regarde-toi. Il n'y a aucune raison, Eder, pourquoi es-tu si en colère ?
Eder poussa Louis contre la porte vitrée.
Eder Olid : À cause de toi ! Parce que c'est de ta faute !
Les mains d'Eder attrapèrent le cou de Louis et le serrèrent.
Louis Olid : Eder... Eder !
Eder reprit ses esprits et lâcha son frère.
Eder Olid : C'est mieux... Ne...
Étant si proche de Louis, Eder sentit son humeur changer.
Louis Olid : C'est bon... Tu as été incroyable à l'instant. Tu as réussi à te contrôler. Tu vois ?
Eder regarda Louis, fixant ses yeux sur ses lèvres, puis se rapprochant.
Louis Olid : { Qu'est-ce qu'il ressent maintenant ? Je n'ai jamais vu ce regard sur son visage. }
Eder pressa ses lèvres contre celles de Louis et l'attira à lui. Cette sensation étrange le laissait engourdi, au point qu'il ne voulait plus s'arrêter.
Louis Olid : Eder... Attends !
Louis Olid : { On dirait qu'il apprécie ça, et le pire, c'est que moi aussi... }
Ignorant Louis, Eder continua encore un moment, jusqu'à ce qu'il finisse par revenir à la raison.
Eder Olid : Je... Louis, je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça, je ne sais vraiment pas ce que je faisais, je...
Eder se retira et s'assit dans un fauteuil à l'intérieur. Il mit ses deux mains sur sa tête, cachant son visage.
Louis s'approcha de lui et lui toucha l'épaule.
Louis Olid : C'est bon. C'est bon...
Louis prit Eder dans ses bras.
Louis Olid : C'est bon.
Eder enfouit son visage dans la poitrine de Louis et se calma, s'endormant peu après.
Louis Olid : { C'était la chose la plus étrange qui soit jamais arrivée. Mais la vérité... C'est que j'aime vraiment quand il me laisse l'approcher. Et je suis heureux quand je peux le calmer. }
Louis sourit et caressa les cheveux d'Eder.
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