One shot / Une belle mère intrusive -

Assis dans mon bureau, j'observe la barre de recherche Google. Je n'arrive pas à croire que ce soit moi qui vais faire ça, mais il le faut, plutôt faire ça mille fois que demander conseille à quelqu'un, ça jamais ! .

Ma belle mère est intrusive dans mon couple.

La recherche se lance et Google me présente tout un tas d'article et de site donnant des conseils. Je décide de cliquer sur l'un d'eux, je lis chaque mot avec une attention soutenue. Je lis même certains des commentaires de personnes souffrant du même problème que moi.

Minerva@ :

Ma belle-mère était ainsi, mais elle a changé après que mon conjoint et moi lui ont parlé.

Sans blague Judith est aussi têtu qu'une mule, ça ne servirait à rien de lui parler se serait comme parler à un mur, c'est vraiment pénible.

@Meryl :

La mienne m'a surpris en plein ébat avec sa fille, bah j'ai juste continué puis j'étais sur le point de jouir pas ma faute.

Non c'en est trop pour moi, au bout du deuxième commentaire, je referme mon pc aussi rouge qu'une pivoine. Ça ne va pas d'être autant dévergondé !, comment pourrais-je faire preuve autant d'irrespect envers cette noble et gente dame. Qui plus est ma tendre et douce belle-mère. Je m'affale sur ma chaise, déboussolé de ne pas avoir trouvé de l'aide, je me vois male demandé de l'aide à un humain, cela entacherait ma pudeur et ferait de moi un homme à l'ego bafoué ! Quelle idée saugrenue rode encore dans les méandres de ce cerveau ?. Moi, demandé de l'aide à un humain, faudra attendre la pousser des premières incisives des poussins.

Je quitte mon bureau la mine quelque peu lanciner. Mon corps épuisé par la frustration s'avachit complètement une fois l'étreinte rassurante de ma chambre retrouver. Un homme à des besoins constant, qui ne demande qu'à être satisfait, alors pourquoi une fois l'âme sœur trouvée, ne pouvons-nous pas laisser libre recours à nos pulsions intimes, parfois très peu élégant. Mais avec une Judith dans les parages, il est déjà dur d'avoir une vie charnelle, laissé libre à ses pulsions révèle de l'absurdité.

Je regarde ma femme endormie près de moi. Dès fois, je me demande vraiment si ça a vraiment été la meilleure chose de l'épouser, ouais ça fait un peu nicodème. Je suis frustré sexuellement, je n'ai pas de vie privée, je ne peux même plus me disputer avec ma femme. À ma connaissance je ne suis pas asexuel, donc bien évidemment que, j'ai des envies, et niveau burne, c'est du lourd.

- Mon chéri tu n'es pas encore couché, murmure Sophie en se retournant la voix ensomeillée.

- Je crois que je vais baiser ta mère.

Soudainement bien éveillée Sophie se redresse pour crier au scandale.

- Quoi ! Mais t'es fou en plus d'être grossier comme un porc !

- Mais non chérie, je me demande comment tu fais avec ta libido. Dit tu n'aurais pas une liaison extra conjugale par hasard, par exemple le plombier de l'autre jour. Parce que ça dit que les femmes ont des hardeurs vraiment... . Sa petite tirade terminée, Sophie explose.

- Quoi comment oses-tu vil personnage !, m'accuser de tromperie juste parce qu'on ne trinque pas du nombril !.

- Trinquer du nombril ?, il demande les sourcils haussés.

- bah oui, trinquer du nombril, faire l'amour quoi, elle rougit.

- Non moi je te jure, j'en peux plus. Je crie au scandale. - J'ai envie de faire l'amour, baiser, de jouir putain !.

- Mais berk, tu es dégoûtant !.

- Je ne me suis pas marié à une none à ma connaissance et moi non plus je ne suis pas moine.

- Mais Connor, il t'arrive quoi ?

- Il m'arrive que je suis frustré voilà ! Je crie.

- Maman, elle hurle elle aussi

Et voilà ça recommence, je veux demander le divorce moi, on dirait qu'elle est marié à sa mère. Si ma mémoire est bonne, ce n'est pas sa mère qui se plie à ses caprices et ce n'est non plus, pas sa cartes de crédits qui en payent les frais.

- Oui ma chérie qu'est-ce qui se passe, il est 1 h du mat pourquoi tu ne dors pas ?

- Maman c'est Connor !

Mais putain !, on dirait une gamine. Genre, maman Clémentine m'a volée ma trousse, maman Georges m'a volé mon goûté, maman par-ci, maman par là !.

- Il a encore fait des siennes, dit cette dernière.

C'est bon, c'est la goutte de trop, je me casse.

Je me lève du lit et vais me coucher dans la chambre d'ami, j'en ai par-dessus la tête de ses jérémiades. Le pire, c'est que rien ne marche, même les consultations chez le conseiller matrimoniale, je vous jure demain je demande le divorce, c'est clair.

...*...

Je regarde ma belle-mère, depuis maintenant une heure sans sourciller. J'ai envie lui démolir la tête, elle m'empêche de vivre dans mon propre foyer et ma femme est encore pire que sa démone de mère, je crois que je vais finir par commettre un meurtre.

- Je sors !, je lance en direction de ma femme, en claquant la porte d'entrée, je n'attends d'ailleurs même pas sa réponse pour partir.

Depuis maintenant deux mois, je vois un psy. Jordan. Au commencement ça me mettait un peu mal à l'aise, parce que celui-ci est gay, bon après quelques séances, je me suis détendu et c'est devenu qu'un détail insignifiant. Aujourd'hui encore j'ai rendez-vous avec lui, cette fois, je vais lui annoncer ma décision à propos de Sophie la nonne.

Dans la petite salle d'attente, assis près d'une plante qui m'est inconnue j'attends d'être à mon tour appelé. Bon je ne vais pas me plaindre pour l'attente, ça m'arrange un peu, j'ai plus de temps pour réfléchir à ma décision, et je suis sûr que vous avez déjà deviné de quelle décision dont je parle. Bien évidemment que je ne compte pas revenir là-dessus, c'est déjà tout calculé. Au diable Sophie et ses airs de Vierge Marie. Vierge Marie mon cul, elle s'est fait soulever bien plus de fois que moi j'ai soulevé, le problème, c'est juste moi on dirait.

- Monsieur William.

Je me lève et entre dans la pièce où m'attend Jordan le psychologue. Celui-ci me fait un large sourire à mon arrivé.

- Bonjour Connor

- Bonjour Jordan

Je prends place sur la chaise longue, conçu spécialement pour s'allonger. Je détaille le plafond un moment, dans l'attente que le deuxième occupant de la pièce prenne parole.

- À notre dernier rendez-vous, suite à ma question, vous m'aviez dit que vous vous êtes découvert une récente passion.

- hum

- Et qu'est-ce ?

- Vous.

- Vraiment, il dit sans aucune émotion dans la voix.

Je hausse les épaules.

- Je n'en sais rien.

- Depuis la découverte de cette, il prend une légère pause, passion, vous sentez vous différent d'habitude ?

- J'ai envie de l'exploiter.

- Pensez vous que cette passion a un effet positif ou négatif sur votre entourage.

- Cela m'est bénéfique, et c'est tout ce qui compte, je réponds en tournant la tête dans sa direction.

Si ce n'était pas la rougeur sur ses joues, j'aurais pensé que ce que je disais lui était complètement indifférent.

- N'êtes-vous pas égoïste monsieur William.

- Si c'est ce qu'il faut pour avoir ce que je veux, monsieur Brahms. Alors qu'il en soit ainsi.

À peine rentrée qu'une Judith en pleur se jette sur moi, étonné qu'elle m'adresse la parole et encore plus dans cet état, elle a l'air encore plus moche que d'habitude.

- Judith, calmez-vous et racontez-moi calmement ce qui vous met dans un tel état frôlant la crise d'asthme.

- Sophia... Sophia... Elle... oh mi ¹ Sophia.

Mío Díos ² !

- Judith qu'est-ce qui se passe avec Sophie ?

- Un accidente... ella tuvo un accidente ³, elle crie hystérique.

Putain, cette vieille femme.

- Judith s'il vous plaît, exprimez-vous dans la langue de votre pays immigré, vous savez bien que je ne comprends rien à votre baratin en espagnol. Je me tiens l'arrête du nez pour me retenir de lui crier dessus.

- C'est Sophie, elle est morte.

- Quoi ! Je sursaute

- Un conductor ⁴...

- Judith, je la reprends.

- Un chauffeur ivre l'a heurté, et elle est morte sur le coup.

Je la regarde les yeux écarquillés, Sophia est morte !. Je me sens triste, mais pas comme je devrais l'être.

- Elle était enceinte, mon garçon, je suis désolée.

- Ah là non ! Il y a erreur.

- Quoi comment ça !?.

- Elle est enceinte, mais pas de moi.

- Comment !. Elle crie en se tenant le cœur.

- Du plombier, c'est l'enfant du plombier.

- Comment oses-tu !?.

Je regarde la veille femme, blasé par son ton choqué. Je vois bien dans son jeu. Faire semblant de n'être pas au courant de la petite activité de sa fille, basé sur l'exploration plus en profondeur de l'activité que pratique tout adulte, transpirant de dopamine et de lulibérine. J'avais bien eu raison la fois dans la chambre, Elle et ce charmant monsieur ont bien battu le velours, ah quelle femme charmante cette regrettée Sophie.

- Judith ma chère, maintenant nous n'avons plus rien à nous dire.

- Comment ça ? Elle dit hébétée.

- Oh, une dernière chose, ne vous inquiétez pas j'ai déjà prévu le crématorium, adieu.

Je la laisse debout les yeux écarquillés dans le salon, je grimpe les escaliers me faire beau, ce soir, sans faute je passe à l'acte.

1: ma Sophia

2 : Mon Dieu

3 : un accident... Elle a eu un accident

4: un conducteur.

Dopamine : hormone du désir sexuelle, celle qui donne l'envie de passer à l'acte.

Lulibérine : hormone qui pousse la personne à rechercher plus de contact durant l'acte.

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