Chapitre 3

Juan Pablo à une réunion très importante ce matin. A peine arrivée dans l’entreprise,  il demande à sa secrétaire mademoiselle Sanchez de rentrer et de lui apporter du café. Le siège social d’Alcazar média se trouve dans un grand bâtiment sur 4 étages. A l'intérieur, on trouve non seulement les bureaux mais aussi plusieurs plateaux de tournages. Des centaines de personnes y travaillent tous les jours. Juan Pablo est le seul à avoir son bureau au dernier étage, avec juste sa secrétaire, bien entendu. Il y a juste trois autres salles de réunions de différents tails où il reçoit ces différents rendez-vous de la journée. Sinon, toutes les autres pièces se trouvent dans les autres étages. Mademoiselle sanchez rentre pour lui apporter son café et lui apporte son agenda pour la journée.

A 10 heures, vous avez rendez-vous avec les différents partenaires pour la prochaine production. Vous avez aussi rendez-vous avec l'équipe Alados au restaurant La bella Luna à 13 heures pour le dîner de fin de tournage de la série Una amor a preuva. - La secrétaire d’une trentaine d’année est débout en face de lui, dans un ensemble en tailleurs. C’est une femme éficace et très appliqué dans son travail. Ce n’est pas pour rien qu’elle est la secrétaire du PDG depuis qu’il apprit son poste. C’est une femme élégeante et très professionnels.

Avez-vous terminé le rapport que je vous ai demandé par email?

Oui monsieur. Je vous l’ai déjà envoyée en version électronique.

Merci mademoiselle Sanchez. Vous pouvez disposer. - la secrétaire quitte le bureau.

Juan Pablo se plonge sur son ordinateur et comme à examiner le document que lui avait envoyé sa secrétaire. Il entend la porte de son bureau ouvert et pensa que c’était encore mademoiselle Sanchez qui revenait.

Je ne vous ai pas appelé mademoiselle Sanchez. Il y a … - Il arrête de parler quand il soulève la tête pour voir un homme grand se dresser devant lui. C’est son seul et meilleur ami, Arturo Vandal, un auteur et réalisateur qui travaille pour sa boite.

Je pensais que tu étais en tournage en France. Qu’est-ce que tu fais ici?

Toujours aussi charmant, mon cher ami.

Que veux tu, on ne change pas les bonne habitudes . - Juan pablo retourne son regard sur l’écran de son pc. Arturo prend place sur le siège en face de lui.

J’ai terminé mon tournage plutôt et je me suis dit, pourquoi pas passer à l’entreprise faire un coucou à mon boss et l’inviter à déjeuner. - Contrairement à Juan Pablo qui est toujours sérieux et le visage fermé, Arturo est un homme décontracté, drôle et fantaisie. Il déteste porter des costumes cravate. A la place, il préfère les tenues en couleurs. Plus c’est hors du commun, mieux c’est pour lui. Il est gay, ce n’est un secret pour personne. Lui et Juan Pablo son ami depuis le collège et ne se sont jamais quittés. Il à connu son ami quand celui-ci n’était qu’un jeune comme les autres qui aimait s’amuser, vivre à fond et souriait. Ensemble, ils ont fait les quatre cent coups. Juan Pablo à été le premier à qui Arturo à confessé son orientation sexuel, le premier à connaître ses peines de cœur. Arturo à vu son amis changer après la mort de ses parents et s’est refermé sur lui-même. Il à tout fait pour empêcher son ami d’épouser Rebecca car il savait qu’il ne l’aimait pas et qu’un jour, il pourrait rencontrer l’amour de sa vie, même si Juan Pablo s’en tête à dire qu’il ne croit pas en l’amour et que c’est une perte de temps et d’énergie. Arturo considère son ami comme étant bisexuel, même si celui-ci n’aime pas ce terme. Il est arrivé dans le passé que Juan Pablo ait des relations sexuelles avec des hommes, même si c'était uniquement pour s’amuser. Mais celui-ci jure que c'était juste pour s’amuser et suivre le mouvement. Il est convaincu de ne pas aimer les hommes et ne pourra jamais tomber amoureux d’un homme.

J’ai déjà dîner prévu tout à l'heure. Nous allons devoir remettre ça. - il parle toujours avec sa voix ferme et son visage fermé

J’ai un nouveau projet que je souhaiterais te soumettre. Peut-être que cela ne risque pas de te plaire car je ne suis pas sûr que l’on pourra faire beaucoup de bénéfice avec ce projet. mais c’est quelque chose qui me tient à cœur. - Arturo souhaite lancer un concours artistique pour les jeunes des quartier prioritaire de la ville de Barcelone mais sachant que c’est un projet majoritairement caritative, son patron et meilleurs ami étant un homme d’affaire ambitieux qui ne fait rien pour rien en retirer en retour, il avait peur que celui-ci rejette son idée avant même de lui donner une chance.

Si tu sais déjà que je vais refuser, pourquoi tu me demandes? - Juan Pablo parle toujours le regard plongé sur l’écran et son visage fermé.

Avant de refuser, je te demande juste de regarder le projet. je l'ai déjà écrit et je vais te l’envoyer par email. Et après l’avoir bien examiné, tu décidera. d’accord. - Arturo connaît Juan pablo comme sa poche. Il s’est que cela ne sert à rien de le forcer tout de suite. Il vaut mieux commencer par l’amadouer.

OK. Envoie-le. je vais en jeter un oeil quand j'aurais le temps

Trop bien, t’es le meilleur…

J’ai dit, quand j’aurais le temps. Cela ne veut pas dire que ce sera tout de suite - lui coupe la parole Juan Pablo pour ensuite reprendre - Et ne me harcelle pas. je te connais - Il lui pointe du doigt. - Bon, c’est l’heure de la réunion. Si tu veux, on peut se retrouver à 18 heures chez  moi pour faire une compète de piscine. - Juan Pablo éteint son ordinateur et se met débout pour se rendre à sa réunion.

Parfait ! ça faisait longtemps que je ne t'avais pas battue dans quelque chose. - les deux hommes font la piscine ensemble. c’est là qu’ils profitent pour se détendre et discuter de choses plus personnelles. Mais c’est Arturo le plus doué dans ce sport.

Ils quittent tous les deux le bureau et en passant devant le bureau de la secrétaire, Juan Pablo demande à celle-ci de venir avec lui à la réunion. Elle prend de quoi pour prendre note et le suit. Arturo ne manqua pas de saluer chaleureusement mademoiselle Sanchez qui le connait bien et c'est son côté extravagant. Arturo prend l'ascenseur et part, tandis que Juan Pablo et sa secrétaire entrent dans la salle de réunion. La réunion dure une heure et demie et ensuite, il part tout de suite au restaurant retrouver l'équipe qui l’attendait déjà pour déjeuner ensemble.

Pendant ce temps, Dona Ortega se rend au marché pour acheter du poisson, de la viande et des légumes  pour le dîner de ce soir. D’habitude, c’est un employé qui s’en occupe mais celui-ci à dû démissionner pour retourner dans ville natale Séville, où vivent ces parents et s’occuper d'eux car ils sont très malades. Au marché, elle tombe sur le stand de Don Phélippé qu’elle connaît très bien mais qu’elle n’avait pas revu depuis des années.

Je n’arrive pas à croire que c’est vous Don Phélippé. Ça fait tellement longtemps que l’on ne s’est pas vu.

Vous n’avez pas pris une ride Dona Oetega.- Elle rougie au compliment

Oh, toujours aussi charmant ce Don Phelippe. - Dit -elle en souriant.

Don Phelippe présente à Dona Ortega son petit- fils Adoptif et le jeune homme timide salua la dame en lui faisant une révérence. Ce qui amuse beaucoup la dame.

Il est charmant ton petit fils. Vous habitez toujours le quartier? Ça fait tellement longtemps que je n’ai pas mis les pieds là-bas.

Don Phelippe lui confirme qu’il vit toujours dans le même appartement depuis des années et que la situation là-bas est de plus en plus critique. Dona Ortega vivait elle aussi dans cet endroit il y a quelques années et connaît la situation précaire des personnes qui y vivent. Elle s’est rendu compte que les années n’ont pas été très générées avec le veuille homme, qui lui semble en très mauvais état physique. Elle regarde Adrian et voyant comment il était vêtu des vêtement complètement usé et ces cheveux long mal entretenu, elle eu de la peine pour eux.

Il a quel âge votre petit fils ?

J’ai 20 ans  lui répond Adrian, se disant que son grand-père ne saurait même pas répondre à cette question.

Tu parais beaucoup plus jeune. je suppose que tu ne vas pas à l’école?

Non madame. - Ce n’est pas que le garçon ne souhaitait pas étudier. c’est juste que leur situation ne le permettait pas. Le pauvre vieil homme se préoccupait plus de chercher de quoi nourrir le garçon, plutôt que de l' envoyer à l’école. Adrian à arrêter l'école depuis le moment où il s’est enfui du centre où il se trouvait.

Nous sommes à la recherche d’un nouvel employé dans la famille où je travaille. Il sera chargé de prendre soin du jardin, de la piscine et d’aller faire les courses de la maison. Je pense qu'Adrian pourrait très bien faire ce travail. - Dona Ortega voulait les aider et c’était la seule chose qui lui venait en a l'esprit. Elle n’avait pas besoin de l’autorisation de Juan Pablo pour choisir les employer. C’était toujours à elle de s’en occuper.

Le visage d'Adrian s'illumine quand elle a fait la proposition. Il a toujours voulu trouver un travail stable qui pourrait l’aider à prendre soin de son grand-père. C’était l'occasion qu’il espérait tant. Don Phelippe était un peu réticent car le garçon n’a jamais travaillé pour personne et il craignait qu’il ne puisse pas assumer ses responsabilités. De plus, il voit que Adrian est un garçon différent des autres. Il est un peu efféminé, timide, même s’il se laisse plus faire comme avant et à un langage très enfantin pour un garçon de 20 ans.  Mais Dona Ortega rassura l’homme en lui promettant de toujours prendre soin du garçon, s’il venait travailler pour la famille. Il devra cependant rester dormir pendant la semaine dans la maison et repartir le weekend voir son grand-père. Voyant l'enthousiasme de son petit-fils, Don Phelippe accepte l’offre de Dona Ortega.

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