Épisode 5

Dès que j'ai fini mon raisonnement, je sens mon épaule me faire mal et une chaleur me consumer. Je me rends rapidement à mon bureau, sentant cette douleur se renforcer et la chaleur augmenter, me faisant enlever ma cravate et ma veste. Cependant, de la même manière que la douleur est arrivée, elle disparaît.

Laissant des sentiments suffocants, une immense angoisse, mon cœur me fait mal, je me sens si fatigué et épuisé, j'aspire au repos éternel.

Quels sont ces sentiments, ils ne sont pas les miens, à qui sont tous ces sentiments, à qui est cette douleur suffocante, ce sentiment et ce désir de mort... À qui ?

Le loup d'Edgard - Humph

Edgard Colin - Tu ne sais pas, n'est-ce pas ?

Dis-je en me calmant, sentant toujours un poids énorme et suffocant sur moi.

Le loup d'Edgard - Tu es si stupide que même ta marque a été endormie par ta cruauté envers mon oméga

La marque, c'est vrai, Saki et moi sommes marqués, il le sait, alors pourquoi a-t-il demandé le divorce ?

Sa marque est-elle dormante comme la mienne ?

Le loup d'Edgard - Non, sa marque n'est pas dormante, espèce d'ordure

Edgard Colin - Que dois-je faire ?

Le loup d'Edgard - Tu es la cause de cette douleur, alors trouve comment la guérir

Mon esprit se tait, ai-je causé tant de souffrance à mon oméga ?

Ai-je le droit de le garder à mes côtés ?

Mes pensées sont interrompues par une douleur à l'estomac, la faim, j'avais faim, je me demande s'il a déjà mangé, et en regardant l'horloge, il est presque l'heure du déjeuner, alors je me prépare et je rentre à la maison, quand j'arrive, je demande aux employés si Saki a déjà mangé, mais ils me répondent tous qu'il n'a pas encore quitté sa chambre, j'y vais immédiatement en frappant à la porte.

Il met du temps mais il répond en demandant qui c'était.

Edgard Colin - Edgard... on peut parler ?

Dis-je en voulant m'expliquer sur la nuit dernière, car je ressens une forte oppression dans la poitrine, ainsi qu'une forte sensation de quelque chose de coincé dans la gorge.

Il dit qu'il ne veut pas parler, alors je lui demande au moins de sortir manger, puisqu'il n'a pas encore mangé. Il finit par ouvrir la porte, et je ressens à nouveau cette même sensation, et cette fois je vois et je ressens sa légère colère et son désir d'explication.

Mais il ne dit rien, il me dépasse simplement. Je m'explique. Je ne l'ai vraiment jamais trompé, et je ne le ferai jamais, non seulement parce que nous sommes marqués, mais parce que je l'aime vraiment et qu'il n'y a pas d'autre oméga que je désire que le mien.

Il ne dit rien et continue de marcher. Lorsqu'il arrive près des escaliers, il reste planté là à les regarder. Je trouve cela étrange, mais la sensation que je ressens ensuite m'étouffe, me détruit comme une tornade traversant des maisons fragiles. Mon oméga, mon oméga souhaite sa mort sur ces fichus escaliers. Je ne veux pas que cela arrive. Je ne veux pas le perdre. Donne-moi juste une chance de te guérir, mon amour.

Je le prends dans mes bras, je ne le laisserai pas faire une chose aussi folle, pas tant que je peux l'arrêter, je l'aime, j'ai juste besoin de le lui montrer, les actes sont plus éloquents que les mots.

Je vais te montrer à quel point je t'aime, mon amour.

Alors s'il te plaît, laisse-moi te guérir, et me débarrasser de cette douleur dont personne n'est plus responsable que moi.

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