Chapitre-2

Moi : STOP...ARRE...gnn...

À ce moment, Motori la sœur de Koharu nous avait pris en photo sans que l'on s’en aperçoive et Koharu se releva.

Koharu : Eh bien princesse ! Pourquoi es-tu aussi rouge alors que je n'ai fait que rapprocher mon visage du tien ?

Moi : Pour... Pourquoi tu as fait ça !!! en levant la main

Koharu : Me bloque la main puis dépose un baiser sur le dos de ma main en douceur Rappelle-toi que tu n'as pas le droit à la violence sur moi ma princesse.

Moi : Je le sais !! Arrête de me chercher !!

Koharu : Tu n'oublies pas la promesse hein ?

Moi : On vient tout juste de passer au lycée aujourd'hui et tu veux déjà le refaire ?!

Je te jure que si quelqu'un de ma famille apprend ça, tu passeras un sale quart d'heure !! Espèce de...

Koharu : Personne ne l'apprendra parce que sinon je te forcerais à faire plus ! Et peut-être même que ça sera bien plus intéressant qu'avant, disait-il avec un sourire narquois.

Moi : Intéressant pour toi ! Il y a que moi à qui ça ne plaît pas !

Koharu : Peut-être que ça pourrait te plaire, tu n'en sais rien.

Il fit demi-tour, me laissant seule dans mon embarras, puis je partis à mon tour pour retourner en classe récupérer mes affaires et rentrer à la maison.

De retour à la maison, je racontais à ma famille ma courte journée de rentrée des classes, puis plusieurs heures, je suis partie me coucher tôt pour une fois afin d'être en forme pour le sport du lendemain.

Le lendemain

Quand la sonnerie retentit, je partis me préparer pour aller en sports à l'heure d'après le midi.

Dans les vestiaires des filles, tout le monde s'écartait de moi, ne sachant pas pourquoi je ne m'en préoccupais pas. J'entendais aussi, certaines, parler de moi disant que j'avais forcé Koharu "LE plus beau de la classe" à m'embrasser, mais je savais très bien que c'était faux. Je me changeais puis je sortis sur le terrain pour les échauffements et voilà que Mr le plus beau de la classe vint me voir.

Moi : Tu viens pour me donner l'ordre d'aujourd'hui ?

Koharu : Je viens m'entraîner avec toi princesse. Mais si tu veux, je peux aussi te le dire de le faire tout de suite. Et sachant que tu es toute seule, je me mets avec toi, car ça m'étonnerait que les filles de la classe veuillent être ta coéquipière au-vu des rumeurs qui courent.

Moi : Tu peux mais...

Koharu : Pas besoin de permission pour me mettre avec toi, c'est moi qui décide. d'un ton sérieux

Moi : {Pff. J'en ai marre} Pour cette chose... à quelle heure et où ?

Koharu : Dès que tu seras douchée et changée\, donc à la sonnerie après le sport et à la locale du gymnase\, j'ai les clés puisque je suis le délégué. Enfin\, je vais l'être. *D'un ton narcissique*

Moi : Mais si je viens, ce n'est pas pour le plaisir compris ?

Alors que le cours venait de se terminer, je reçus un appel urgent de mon père puis je partis en courant les larmes aux yeux en direction de la maison.

M. Himiko : Osaka, ne courez pas dans les couloirs ! Mais où allez-vous, les cours ne sont pas terminés ! Elle m'a ignoré...

Une fille de la classe : Whaaaa, elle est rapide...

Une autre de ma classe : Quelle flèche...

Les deux plus une autre : Mais ce n'est pas... Osaka, celle qui a embrassé Hayashi ?

Tout le monde me regarde puis ils rentraient tous en classe. Une fois arrivée à la maison, je vois mon père et mon cousin Hiroki qui essayait de réveiller ma mère couchée au sol.

Moi :*Affolée* Qu'est-ce qu'il se passe ? Il y a un problème ? ! MAMAN !!!

Papa : Yu...Yuna ma chérie, si je t'ai appelé, c'est pour que tu accompagnes ta mère et moi à l'hôpital...

Moi : MAMAN !!!

Papa : Appelle l'hôpital s'il te plaît ma puce

Moi : *D'une voix triste* Oui...

Papa : Merci Yuna. Tu sais que je t'aime et que je resterai plus de temps avec toi à présent.

Moi : Oui...

L'ambulance arriva puis prit ma mère rapidement en lit roulant et nous partions moi, mon père et Hiroki en suivant l'ambulance à l'hôpital.

5 minutes plus tard

Médecin : Vite emmener la vite dans cette pièce !!!

Autre Médecin : Oui Mr !

Nous les suivions jusqu'à une salle étrange\, puis les médecins posèrent ma mère dans un lit avec le matériel nécessaire pour la remettre sur pied\, mais les chances de survie étaient faibles. *M'approchant de ma mère*

Maman : *D'une voix faible et tremblante* Yuna ma chérie\, donne-moi ta main s'il te plaît... Reste bien près de ton papa et prend soin de lui\, je t'en prie *maman\, papa et moi pleurions *

Moi : Oui maman… je t'aime maman, ne nous quitte pas s'il te plaît...

Maman : Je suis désolée ma princesse\, mais cela en est fini pour moi alors...*Tousse* profite de ta jeunesse et du reste\, je t'aime fort\, tu le sais bien... Papa toi aussi\, je t'aime et prends soin de notre fille toi aussi... Je vous aime...

Hiroki : Yuna...*me faisait un câlin*

Maman : *bouge juste ses lèvres.* Je suis désolée...

Les médecins entrèrent dans la salle des opérations avec maman puis un voyant rouge s'alluma. Il devait être environ dix-sept heures puis vers dix-sept heures trente, un médecin sortit de la salle et vint nous voir.

Médecin : Bonsoir, vous êtes la famille Osaka ?

Papa : Oui, c'est bien cela...

Médecin : Nous avons déplacé Mme Osaka dans une chambre en ventilation artificielle.

M'écroulant, Hiroki me rattrapa et m'aida à me déplacer jusqu'à la chambre de maman. Maman étant dans un état grave, je m'étais effondrée de pleur sur son lit et je ne voulais pas la lâcher.

2 heures plus-tard

Mon père me porta telle une princesse endormie, appela un taxi puis me posa sur la banquette arrière sans faire trop de bruits pour ne pas me réveiller. On rentra à la maison et cela faisait cinq heures que j'étais partie du lycée pour rejoindre mon père, mon cousin et ma mère en catastrophe. Mon cousin à son tour me porta dans ses bras pour de déposer sur mon lit puis chuchota doucement.

Hiroki : Yuna ma cousine adorée... si tu as besoin de réconfort\, ton père et moi sommes là et le serons toujours... *Il déposa un baiser sur ma joue pour me réconforter à sa façon*

Pendant que la nuit passa, je pris la décision de ne pas aller à l'école durant plusieurs jours. Je n'aurais pas supporté de voir des gens alors que ma mère peut mourir d'une minute à une autre. Je passai donc les deux semaines suivantes sous ma couette, sans manger grand-chose et sans sortir bien plus loin que la maison avec papa et Hiro.

Deux semaines plus tard, le lundi :

Moi : On y va papa ! À tout à l'heure !

Papa : À ce soir les enfants ! Passez une bonne journée et n'oubliez pas de manger !

Nous partions et arrivions après 10 minutes de vélo au lycée puis nous nous séparâmes pour aller chacun dans notre classe.

Moi : Bonjour... Excusez-moi, monsieur Himiko de mon absence.

M. Himiko : Pourquoi avez-vous quitté le lycée durant deux semaines ? Je veux des explications !

Moi : Je... enfaite...

Une fille du premier rang : *ricane* Elle n'a même pas d'excuses la pauvre fille.

Tout le monde rigole de moi et parlent.

Moi : Arrêtez !!

Tous mes camarades de classe : Hooo !! Elle s'énerve !! la pauvre fille a besoin de sa maman *rigolent en chœur*

Je me levai puis allai vers la fille qui a commencé à se moquer de moi.

La fille : Heu... Pourquoi tu t'approches de moi toi ?!

Moi : *énervé* FERME-LA !!!

{Calme-toi Yuna calme-toi !!}

Je la soulevai puis je la giflai le plus fort possible.

Sa joue était devenue rouge feu. J'avais la main aussi bouillante que sa joue. N'en pouvant plus, je me remis à pleurer devant tout le monde.

Mes camarades : *Rigolent de plus belle* Elle devient folle !!

Moi : FERMEZ-LA.... FERMEZ-LA.... FERMEZ-LA...

Moi : MA MÈRE EST SOUS VENTILATION ARTIFICIELLE !! C'EST BON VOUS AVEZ UNE EXCUSE !!! SI VOUS NE ME CROYEZ PAS ALLEZ VOIR MON PÈRE !!!

Plus personnes ne parlait. Il n'y a même pas une seule mouche qui volait.

M. Himiko : Osaka, pas de violences, je vous pris. Et vous tous !! Excusez-vous auprès de votre camarade tout de suite !!

Tous s'excusent sauf Koharu qui lui n'avait rien dit et se fichait bien de ce qui m'était arrivé ou pas. Je repartis à mon bureau et m'endormis dessus au bout de deux minutes. J'étais épuisée de tous les évènements passés.

Koharu, à la pause de midi, vint me voir et me prit de force me traînant comme un chien jusqu'au local du gymnase.

Koharu : Je t'avais dit de venir le lendemain de la rentrée, mais tu es partie en courant. Je me fiche de ce qui peut bien se passer avec ta famille, mais la prochaine fois que tu me poses un lapin de te butte. Compris ?

Moi : *Dépité* Oui...

Episodes

Télécharger maintenant

Aimez-vous ce travail ? Téléchargez l'application et vos enregistrements de lecture ne seront pas perdus
Télécharger maintenant

Bien-être

Les nouveaux utilisateurs peuvent télécharger l'application pour débloquer 10 chapitres gratuitement.

Recevoir
NovelToon
Ouvrir la porte d'un autre monde
Veuillez télécharger l'application MangaToon pour plus d'opérations!