Épisode 3

...Après...

...Le lendemain, Guilherme se réveilla avant Daniel et l'appela une heure plus tôt que prévu...

"Allez, fainéant, lève-toi," dit-il.

Daniel marmonna somnolent : "Sommes-nous si proches maintenant que nous utilisons des surnoms ?"

Guilherme rit doucement. "Prépare-toi, car les surnoms ne sont que le début. Je vais prendre une douche en premier."

Daniel resta au lit, couvert par la couette, attendant que son ami finisse la douche. Quand Guilherme sortit de la douche, Daniel remarqua que, malgré le même âge, son ami avait un corps plus musclé que lui. Pour une raison quelconque, le voir seulement dans une serviette enroulée autour de sa taille en train de se sécher les cheveux rendit Daniel mal à l'aise de manière inattendue, alors il se tourna rapidement vers le mur.

Il se demanda : "Pourquoi me suis-je senti gêné en le voyant comme ça, alors que j'ai l'habitude de voir mes frères à moitié nus ?"

Soudain, il sauta du lit et courut à la salle de bain, laissant Guilherme perplexe avec sa hâte soudaine. Avait-il besoin d'utiliser la salle de bain de toute urgence ? Guilherme se demanda en riant de la situation.

Quelques minutes plus tard, Daniel cria depuis la salle de bain en demandant la serviette, car il avait oublié de la prendre avant d'entrer sous la douche et allait tout mouiller, quelque chose qu'il détestait.

Guilherme ouvrit brusquement la porte de la salle de bain et trouva Daniel nu, poussant la porte de la douche. Au début, il resta immobile, regardant son ami dans cette situation inhabituelle. Daniel, embarrassé, resta aussi immobile, jusqu'à ce qu'il se retourne et arrache la serviette des mains de Guilherme.

Voyant l'embarras que Daniel ressentait, Guilherme ne put résister à le taquiner.

"La mienne est plus grande," dit-il.

Daniel s'enroula dans la serviette tout en écoutant les taquineries de son ami, incapable de résister à la plaisanterie.

"Vraiment... Mentir, c'est laid," répondit-il.

Il s'appuya contre le mur, les bras croisés et les jambes croisées, ferma les yeux et dit en plaisantant : "Tu veux voir et comparer ?"

Daniel sortit de la douche et poussa Guilherme hors de la salle de bain, en refermant immédiatement la porte à clé. "Ne te dérange pas," dit-il.

Poussé hors de la salle de bain et voyant l'expression sérieuse de son ami, Guilherme ne put s'empêcher de rire. Quelques minutes plus tard, Daniel sortit de la salle de bain et trouva Guilherme déjà habillé, l'attendant.

"A ce rythme, on n'arrivera en classe qu'à Noël," dit Guilherme. Il regarda l'horloge sur le mur et réalisa que s'il ne se dépêchait pas, il serait encore en retard. Il s'habilla rapidement, mit ses baskets, se coiffa, attrapa son sac à dos et se dirigea vers la porte. Alors qu'il touchait la poignée de la porte, Guilherme éclata de rire.

"Qu'est-ce qui te fait rire ? Ne vois-tu pas que nous sommes en retard ?"

Guilherme se leva du lit et alla vers son ami. "Tu es très drôle, il est très facile de se moquer de toi," dit-il.

Daniel était confus. "Quoi ?"

Guilherme remarqua que les boutons de la veste et la cravate étaient mal placés. Il tira Daniel au milieu de la pièce et commença à ajuster les boutons. Puis, il tourna Daniel vers le miroir et se tint derrière lui, lui apprenant à nouer la cravate.

Alors que Guilherme le mettait en ordre, Daniel ressentit une chaleur qui semblait lui parcourir la peau. Il se demanda pourquoi il se sentait ainsi et pourquoi cela ne lui arrivait pas quand il était avec ses frères ou d'autres personnes. C'était une sensation différente, inconnue, et le malaise qui l'accompagnait étonnamment avait une touche de plaisir.

Ses pensées furent brusquement interrompues par la voix profonde et douce de Guilherme. "Je vais t'appeler 'Monsieur En Retard'. En plus, j'ai avancé l'horloge pour voir comment tu réagirais."

Daniel repoussa Guilherme et se précipita pour vérifier l'heure sur son téléphone. En effet, son ami lui avait joué un tour. "Ah, Guilherme, j'ai failli faire une crise cardiaque," dit-il en riant discrètement, attrapant son sac à dos et se dirigeant vers la porte. "Allez, sinon on va encore se perdre à l'école."

Tout en râlant contre son ami, Daniel attrapa ses affaires et suivit Guilherme pour une autre journée de classe.

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