Sauvé(E) Par Un(E) Inconnu(E)
Amaryllis se précipita chez elle en courant complétement surexcité. Peut-être que pour une fois ses parents seraient fiers d'elle. La jeune femme avait eu une idée absolument incroyable !
- J'ai eu une idée géniale ! J'ai pensé à votre problème et j'ai trouvé une solution qui devrait vous plaire !
Malheureusement son entrée bruyante ne sembla guère plaire à ses parents.
- Ta sœur s'en est occupée, déclara sèchement son père.
- Oh.
- Tu n'aurais pas dû réfléchir à ça, tu sais que c'est ta sœur la plus intelligente. De plus tu viens de nous interrompre en plein dîner entre amis, ajouta la mère de la jeune femme visiblement contrariée.
- Je suis vraiment désolée. Je vais y aller.
Quelle idiote ! Elle avait encore fait n'importe quoi et déçu ses parents. Amaryllis était au bord des larmes. Elle se détestait d'être aussi faible et de vouloir à ce point attirer l'attention de ses parents. A force de réfléchir à comment arranger les choses avec sa famille. Elle avait fini par arriver sur le seuil de son appartement sans même sens rendre compte.
A peine eut elle ouvert sa porte que son chaton Berlioz se précipita vers elle.
Au moins elle aurait un petit peu de réconfort après cette horrible journée, pensa la jeune femme. Elle se préparait à passer sa soirée tranquillement sur son canapé à regarder sa série préférée quand elle se rendit compte qu'une amie lui avait envoyé un message pour sortir le soir au club qui venait d'ouvrir. Ce fut ainsi qu'Amaryllis se retrouva à se préparer pour rejoindre l'une de ses amies.
Tandis qu'elle sortait, elle rencontra sa sœur Astrée.
- Salut, comment tu vas ?
- Très bien et toi ?
- Oui, ça va.
- Papa et maman m'ont dit que tu étais passée.
Amaryllis effectua une grimace.
- Oui et ça ne leur a pas plus.
- Oh non ! Pourquoi ?
- Ce n'est pas très important.
- Oh d'accord. Ça se passe bien avec ton copain ?
- Hum oui...
- A ce propos je devais te dire...
- Ecoute je dois y aller je suis pressée, en plus j'ai l'intention de le quitter donc ce que tu me diras n'aura aucune importance, soupira Amaryllis lassée avant de s'en aller rapidement.
- Salut du coup ?
- Oui, oui, salut ! S'écria Amaryllis au loin.
Tandis qu'elle avançait en direction du club la jeune femme reçu un message de Lya, l'amie qui l'avait invité à la rejoindre. Son amie lui disait à l'intérieur de son message qu'elle ne pourrait pas être présente à cause d'un problème personnel. Amaryllis ignorait pourquoi cela l'étonnée. C'était certainement la faute de la mère de son amie, elle la retenait toujours pour quelque chose. Cette femme était une véritable mégère.
Amaryllis se préparait à s'en aller quand elle aperçut son copain Jacob. Parfait ! Pensa t'elle, elle allait pouvoir rompre avec lui directement, elle ne voyait pas pourquoi elle devrait attendre plus longtemps cela leur ferait plus de mal que de bien. Mais tandis qu'elle s'approchait elle vit Astrée en compagnie de son copain. La jeune femme s'arrêta pour écouter ce que disait Jacob à sa sœur.
- Tu es si belle Astrée
- Euh... Merci ?
- Bien plus que ta sœur, finissa de déclarer Jacob, puis avec un sourire en coin il embrassa Astrée.
Amaryllis blessée dans sa fierté se détourna de la scène et s'en alla. Mais tandis qu'elle partait la jeune femme sentit une main lui saisir le poignet Amaryllis se préparait à hurler mais une deuxième main vint se poser sur sa bouche. Amaryllis sentit le désespoir l'envahir, elle tenta de se débattre mais la poigne de la personne qui la retenait était trop forte. Anéantie, la pauvre jeune femme sentit des larmes couler sur ses joues. Son agresseur la plaqua contre un mur. Elle sentit la lame froide et aiguisée de ce qu'il semblait être un couteau caresser lentement son cou.
- Si tu bouges ou fais du bruit je te plante avec mon poignard, déclara l'homme tandis qu'Amaryllis se retenait de grimacer en sentant l'haleine fétide de l'inconnu.
Quand la malheureuse jeune femme sentit la dague déchiqueter ses vêtements, elle se retint d'hurler et de pleurer ne comprenant pas encore tout à fait ce qu'il se passait. Même si une part d'elle-même lui ordonné de le faire se demandant s'il ne valait pas encore mieux mourir que de subir ce terrible sort.
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Vadim s'approcha lentement du vigile avant de l'assommer. Il se dépêcha de mettre les vêtements de l'homme. Si au moins ces vêtements ne lui allait pas aussi bien il ne serait pas obligé d'être présent pour une mission atrocement ennuyeuse parce qu'il faisait quasiment le même gabarit qu'un satané vigile.
- C'est bon je suis en place, marmonna Vadim ennuyé.
- Ça serait vraiment bien si tu pouvais mettre un petit peu plus d'entrain dans ta voix, se lamenta son interlocuteur.
- Ça serait vraiment bien si je pouvais être ailleurs, répliqua Vadim.
Il ne pouvait pas voir son coéquipier à ce moment mais Vadim était sur d'une chose, il devait être en train de lever les yeux au ciel.
- Reste bien concentré. Ils pourraient arriver à tout instant.
Vadim se retint de soupirer, il mourrait d'ennui. Il ne serait pas contre un petit peu d'action cela lui ferait du bien. Ainsi quand il aperçut des ombres qui bougeaient sur les murs de manière étrange. Il n'hésita pas à quitter son poste pour tenter de découvrir ce qui pouvait bien se passer. En espérant qu'il ne trouve pas un couple en train de baiser. Quoique peut-être pourrait il les rejoindre ?
- Vadim ! Qu'est-ce que tu fais? Tu t'éloignes de ton poste !
Lassé Vadim jeta son oreillette.
Quand il arriva, il crut d'abord que ce qu'il craignait était arrivé. Mais il remarqua que la femme semblait avoir les joues baignées de larmes et il vit que l'homme tenait un poignard.
Sans réfléchir Vadim sortit son arme et tira sur la jambe de l'homme avant de s'approcher de la jeune femme. Après le coup de feu la femme c'était laissée glisser sur le sol en hoquetant complétement terrorisée et sous le choc.
Etant donné qu'elle avait perdu ses vêtements qui avaient été réduits en lambeaux Vadim enleva la veste qu'il avait emprunté au vigile pour la recouvrir avec.
De toute façon, pensa-t-il, ces vêtements ne lui appartenaient pas.
La jeune femme perdue lui adressa ce qu'il semblait être un sourire reconnaissant qui ressemblait fortement à une grimace. Subitement elle c'était remise à pleurer.
Génial ! Pensa Vadim, il était tout simplement incapable de consoler quiconque, lui-même n'avait tout simplement pas l'habitude de pleurer.
Quand il vit les voitures de ces ennemis au loin, il trouva que c'était l'occasion parfaite de parler durement à la petite sans éprouver de gros remords.
- Lève-toi ! Il y a les flics qui arrivent !
- Hein !
- Les flics arrivent, je n'ai aucune raison de vouloir finir en prison et toi ?
- Non !
- Alors suis moi !
- Pouvez-vous m'expliquer ce qu'il se passe ?
- Je viens de tirer sur un homme, déclara Vadim nonchalamment.
- Mais c'était de la légitime défense ! Je peux leurs expliquer !
- Dépêchez-vous nous n'avons pas tout notre temps, soupira Vadim ennuyé.
- Il se passe autre chose n'est ce pas ?
La petite était finalement plus intelligente que ce qu'il croyait, pensa Vadim.
- Peut-être que oui, peut-être que non. Maintenant soit tu viens soit je pars seul.
- Je viens ! S'écria la jeune femme terrorisée à l'idée d'être seule dans cette rue sordide.
Elle tenta de se lever.
- Je n'y arrive pas !
Aussitôt Vadim la prit dans ses bras et partit en courant. Il la déposa à l'intérieur d'un 4x4 avant de démarrer en trombe.
- ça va petite ?
- J'ai un nom vous savez. Je m'appelle Amaryllis.
- Hmmm.... Je préfère petite.
- Et vous comment vous appelez vous ?
- Vadim
Amaryllis ne répondit rien elle s'évanouissa.
Certainement de fatigue son corps ne devait supporter plus tout ce qu'il c'était passé s'en avait du être trop pour elle, supposa Vadim.
Géniale ! Elle ne lui avait pas dit où elle habitait. Il allait devoir appeler son partenaire Nicolaï parce que comme un idiot il avait jeté son oreillette pour ne plus entendre la voix criarde de Dimitry.
- Allô ?
- Nicolaï j'aurais besoin que tu trouves l'adresse de cette jeune fille. Son prénom c'est un truc comme Ammazilis, déclara Vadim tout en prenant une photo de la jeune fille en question avant de l'envoyer.
- J'ignorais que tu kidnappais des femmes la nuit, Vadim.
- M'en parle pas c'est une longue histoire je te la raconterais plus tard. Si Dimitry te demande où je suis ne lui dit surtout pas la vérité.
- Il fallait me le dire tout de suite que l'on désobéissait aux ordre de Dimitry j'aurais moins tergiverser.
Vadim leva les yeux au ciel pour toute réponse avant de se souvenir que Nikolaï ne pouvait pas le voir.
- Tu es vraiment incorrigible !
- Merci !
Vadim se retint difficilement de soupirer.
- C'est bon je l'ai !
- Wow ! Quelle rapidité !
- Tu ne devrais pas te foutre de ma gueule alors que tu aurais mis bien plus de temps que moi. Ce n'est pas ma faute si ta nana est quasiment un fantôme on dirait qu'elle n'a rien fait dans sa vie.
- Et si au lieu de parler tu me donnais son adresse.
- J'ai comme l'impression que monsieur est vexé. Il est pressé de ramener sa damoiselle en sécurité chez...
- Nikolaï, grogna Vadim.
- C'est bon, c'est bon, pas la peine de s'énerver. Elle habite 3 rue des fleurs bleues.
- Merci.
Vadim démarra en trombe pressé de se débarrasser de son colis, pour pouvoir enfin rentrer chez lui.
Pour la ramener chez elle il fut obligé de la porter.
Elle avait beau être relativement petite elle était plus lourde qu'il n'y paraissait, pensa-t-il avec une légère grimace.
Une fois arrivée devant sa porte il fut obligé de la poser au sol pour pouvoir sortir son passe partout.
- C'est la dernière fois que j'aide quelqu'un, pesta-t-il tout en sachant qu'il mentait.
Ayant fini d'ouvrir la porte, il reprit la jeune femme dans ses bras. Malheureusement quand il entra Vadim fut agressé par un chaton ayant une forte envie de jouer. Alors il posa Amaryllis sur le canapé avant d'occuper le chat pour pouvoir partir.
De toute façon il préférait les chiens, pensa-t-il avant de lancer un jouet pris au hasard, très loin de la sortie.
Une fois de retour dans sa voiture, il démarra précipitamment presser de retourner voir Nikolaï pour lui raconter.
Il devrait aussi certainement demander à l'un de ses hommes de rester poster, près de chez elle au cas où la petite tenterait de se suicider après l'épreuve qu'elle avait vécu et il devait demander à Nikolaï de ramener le violeur.
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