Chapitre 5 - Une Annonce Difficile À Surmonter

Sting était encore désolé d'avoir pris sa première fois à Natsu lors d'une promenade, marchant tranquillement le long d'un fleuve dans la forêt, pas loin de l'habitation où vivait Natsu. Natsu lui avait maintes fois répété qu'il ne lui en voulait pas et qu'heureusement, c'était lui qui lui avait pris sa virginité plutôt qu'un inconnu, ce qui rassura néanmoins Sting. Malheureusement, depuis quelque temps, Natsu allait mal. Il avait des nausées depuis quelques jours et sa magie était comme bloquée. Le matin, après avoir vomi, il se dirigea vers Polyusica pour savoir ce qu'il avait. Il n'avait prévenu personne, à part Happy qui était inquiet. Depuis que Natsu avait commencé à tomber malade, Happy l'accompagnait partout où il allait. C'est en face de Polyusica que Happy était inquiet et attendait le verdict final.

— A quand remonte ton dernier acte sexuel ?

— Est-ce important de revenir dessus après que Grey m'est détruit ?

Polyusica soupira en comprenant que Natsu en voulait toujours à Grey et c'était une situation assez difficile pour elle quand elle devait annoncer quelque chose.

— Est-ce grave ? Demande Happy, inquiet.

— Plus que vous ne le pensez. Les missions ne seront plus possible à partir de maintenant.

— Comment ça ? Je ne pourrais plus faire de mission ? Et pour quelle raison ? Demande Natsu, se levant, refermant son gilet mais vite rassis par Polyusica que Natsu comprit que c'était extrêmement important.

— Malheureusement… ou heureusement, selon comment tu vas le prendre mais… tu es enceinte Natsu ! Tu portes une vie depuis un mois, l'embryon est présent. Les nausées, les vertiges, la magie bloquée sont les symptômes d'une grossesse.

— Qu…oi !? S'étrangla Natsu, n'arrivant pas à imaginer qu'il était mère.

Sa voix était cassée et Happy regardait Natsu avec inquiétude.

— Tu es enceinte d'un mois de Sting si c'est avec lui que tu as eu tes derniers rapports sexuels.

Natsu avait envie de pleurer, de s'énerver, portant ses mains sur son visage, posant ses coudes sur ses genoux. Avachi en avant, Natsu ne s'attendait pas à une telle annonce.

— Mais comment…

— Là est toute la question ! Comment un homme peut-il concevoir une vie ? Je vais mener mon enquête ! En attendant, tu as un mois et demi pour décider ce que tu en ferais. Tu es maître de ton corps, tu es maître de tes décisions. Toutefois, tu devrais en parler au père du bébé. Qu'importe que vous soyez ensemble ou non, tu devras faire un choix. Avorté en risquant de ne plus pouvoir enfant peut-être ! Je ferais des recherches aussi là-dessus. Soit de le garder. Arrivé à trois mois de grossesses, il sera trop tard pour faire marche arrière. Tu es à un mois de grossesse, tu as un mois et demi pour te décider, lui dit Polyusica, se montrant un peu plus douce pour Natsu.

Elle connaissait Natsu depuis tout petit et elle savait qu'il était un enfant fragile et sensible. Elle n'allait pas se montrer grossière comme elle avait l'habitude de faire avec les autres. Et le voir dans une intense émotion où il était perdu, détruit. Les yeux larmoyant, Natsu était indécis.

— Que dois-je savoir entre-temps ? Avant de prendre ma décision finale ?

— Il y aura une hausse hormonale, demain matin au réveil, tu peux te montrer triste sans aucune raison que le surlendemain, tu peux te montrer en colère sans aucune raison. Tu auras des goûts culinaires différents. Ce que tu n'aimes pas forcément normalement, tu vas le manger en étant enceinte. Mais assure-toi de manger sainement et de te protéger en termes vestimentaire. Et les fraises sont les pêchés mignons des femmes enceintes, elles calmeront tes crises de nerfs. Surtout en été. C'est de boire beaucoup d'eau plus qu'à la normale. Et assure-toi de ne pas trop ébruité ton état. S'il y a quelque chose qui ne va pas, vient me voir sur le champ. Au cours du mois avant ta décision, tu auras énormément de nausées tous les matins principalement et ça peut t'épuiser. Donc essaye de te reposer le plus possible et de manger le plus de produits laitiers car ce nourrisson te prend énormément de vitamines, de calcium qui est pour les os et du fer. Je te donne ceci, c'est des pilules pour ton fer. Un comprimé le matin et un comprimé le tantôt si tu sens que tu vas perdre connaissance.

— Merci Polyusica ! Remercia Natsu d'une voix cassée, il était bouleversé et c'était déjà difficile pour lui d'accepter une telle annonce.

Il sortit que Happy ne voulait pas déranger plus Natsu qui appréhendait déjà difficilement ce qui l'attendait. En marchant dans la forêt, en direction de la ville, Natsu colla son épaule contre le tronc d'un arbre et laissa ses larmes couler. Les ayant trop longtemps retenu. Sa vie était détruite à cause de Grey. Il ne connaissait rien à l'amour, encore moins s'il saura aimer un jour, cet enfant. Il avait perdu son père Ignir, il ne pardonnait pas à Grey. Comment pouvait-il se débrouiller maintenant ? Il ne sait même pas s'il était capable de s'occuper d'un enfant quand il a vécu une partie de sa vie sans amour parental. Il y avait Ignir mais pour une courte durée et il n'était plus là pour le guider. Happy se sentait mal, son meilleur ami était détruit psychologiquement. Grey avait enchaîné connerie sur connerie menant Natsu à faire la pire erreur de sa vie.

— On devrait rentrer, proposa Happy gentiment, voyant que son ami n'était pas en mesure d'affronter tout le monde. Gadjil, Luxus et Wendy risqueraient de te bombarder de question pour te demander si ça va ou pas en sentant l'eau salée de tes larmes.

— As-tu si pitié de moi ? S'exclame Natsu en larme, commençant à avoir une hausse d'hormone que Happy recrifia.

— Non, aucunement mais si tu veux éviter les questions énervantes et embarrassantes, je te propose de rentrer à la maison, pour te reposer, dit gentiment Happy, essayant de rassurer Natsu.

Natsu était reconnaissant envers Happy de lui avoir proposé de rentrer à la maison plutôt que de se faire incendier de question. Surtout si son visage est rouge écarlate dû au passage de ses larmes. Il rentra difficilement chez lui, Natsu était encore en état de choc et affaiblit. Happy restait près de lui, ne le laissant pas seul. La vie n'avait pas gâté son meilleur ami.

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