Épisode 4

Il hocha la tête et se tourna pour quitter la pièce, me laissant seule avec mes pensées. Je regardai autour de la pièce inconnue, essayant de reconstituer ce qui s'était passé. Alors que j'étais perdue dans mes pensées, j'entendis à nouveau la porte s'ouvrir. Je me couchai rapidement et fis semblant d'être inconsciente. Je sentis quelqu'un s'asseoir à côté de moi.

"Vas-tu continuer à faire semblant, ou vas-tu ouvrir les yeux?" demanda une voix.

Je me redressai, irritée. "Quel perspicacité de ta part," répliquai-je sarcastiquement.

"Est-ce que tu sais au moins qui je suis?" demanda-t-il.

"Un genre de riche?" devinai-je.

Il rit, puis tendit la main et toucha ma cheville blessée. J'essayai instinctivement de me dégager.

"Hey, qu'est-ce que tu fais?" protestai-je.

"Je vérifie juste la gravité de tes blessures. Reste immobile, à moins que tu veuilles que j'appelle un médecin," dit-il.

Appeler un médecin attirerait l'attention sur ma présence ici, et je ne voulais pas ça. J'avais encore une mauvaise réputation à racheter. Quelle fille stupide j'avais été.

"Comment savoir que tu ne vas pas me faire de mal?" demandai-je.

Il se pencha plus près, son haleine chaude sur mon visage. "Si je voulais te faire du mal, crois-moi, je l'aurais déjà fait. Tu es dans ma chambre, après tout, et tu sais que je suis l'empereur. Mais tu le nies, donc soit tu es très intelligente, soit très stupide..."

"Eh bien, c'est toi le stupide," répliquai-je, me rapprochant de lui et pointant mon doigt vers sa poitrine dénudée. Je ne pus m'empêcher de remarquer quelque chose d'étrange à propos de son corps, mais j'avais besoin d'un meilleur regard pour le confirmer.

"Alors tu aimes te faufiler dans des chambres d'étrangers et les toucher, hein? Quelle petite casse-pieds," dit-il avant que je puisse dire quoi que ce soit. Il se tourna et saisit mon pied blessé, enlevant soigneusement ma chaussure. Je criai lorsqu'il le toucha, et en même temps, je le frappai dans le dos.

"Tu es un idiot? Ça fait un mal de chien!" m'exclamai-je.

"Arrête de te plaindre. Qui t'a dit de sauter par la fenêtre du premier étage?" gronda-t-il.

"Je ne savais pas que c'était si haut," répondis-je.

Alors qu'ils continuaient à se disputer, j'entendis un raclement de gorge suivi d'une voix masculine.

"Monsieur, j'ai apporté ce que vous avez demandé," dit la voix.

L'homme le dévisagea. "La prochaine fois, frappez," ordonna-t-il.

"Désolé, monsieur. J'ai entendu des cris et je me suis inquiété pour votre sécurité. Je ne m'attendais pas à tomber sur cette scène," expliqua-t-il.

"Allez et gardez la porte. Assurez-vous que personne n'entre," dit l'homme avec dédain.

Alors que je couvrais mon visage de mes mains, l'homme me regarda par-dessus son épaule.

"Maintenant, tu es embarrassée, petite fille?" taquina-t-il.

"Hé, je ne suis pas une petite fille," protestai-je.

"Bien sûr..." il hésita.

Il banda ma cheville et appliqua un peu de médicament. Quand il eut fini, il se leva. J'en profitai pour m'asseoir au bord du lit, posant les pieds par terre.

"Tu es blessée ailleurs?" demanda-t-il.

"Non, rien," répondis-je.

Quand j'essayai de me lever, la douleur de mon côté droit me trahit, et je retombai, et l'homme s'approcha de moi.

"Tout va bien?"-

"Évidemment que non, j'ai mal aux côtes-"

"Laisse-moi voir-"

—Non, tu es fou-

De l'endroit où il se tenait, il se penche légèrement pour essayer de toucher mon côté droit, mais à ce moment-là, nous entendîmes des cris de l'extérieur, c'était la voix de l'homme entré plus tôt et la voix du prince.

"Je dois voir mon oncle, mes parents veulent m'engager-"

"Prince, s'il te plaît, l'empereur a demandé que personne n'entre-"

"C'est urgent-"

"Ce que fait l'empereur est trop-"

"Écartez-vous-"

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