Épisode 11

Alors que Santiago s'assurait divers spectacles, les talents de Larissa laissaient les spectateurs stupéfaits et sa popularité ne faisait qu'augmenter. De jour en jour, un producteur s'intéressait au groupe et s'employait à lancer leur carrière en fournissant à Larissa des chansons à interpréter.

Après un spectacle, Santiago sortit de son bureau et interpella Larissa.

"Larissa !" - Santiago

Larissa se retourna alors qu'elle partait avec ses amies vers son appartement.

"Oui, Santiago ? Que se passe-t-il ?" - Larissa

"Je dois te parler."

"À propos de quoi ?"

"Viens dans mon bureau," dit Santiago en faisant un geste de la main vers la porte.

"Mmm, d'accord ! Les filles, je vous rejoins plus tard."

"Oh, d'accord !!" - Ses amies s'exclamèrent avec un sourire aux lèvres, laissant entendre qu'il pourrait se passer quelque chose entre eux.

Santiago sourit et insista une fois de plus pour que Larissa entre dans son bureau.

Larissa entra et se tint au milieu de la pièce pendant que Santiago fermait lentement la porte, admirant la beauté de Larissa.

Il s'assit et offrit à Larissa une chaise.

"Eh bien ?" - Larissa

"Je voulais te parler de quelque chose qui me tourmente depuis longtemps."

"À propos de quoi ? Que s'est-il passé ?"

"J'ai de forts sentiments pour toi, c'est la première fois que je ressens cela pour quelqu'un et je sais que tu es également intéressée par moi. Nous ne pouvons pas le nier." - Santiago

Larissa resta silencieuse, ce qui provoqua chez Santiago un sentiment d'urgence.

"Tu ne vas rien dire ?" - Santiago, se levant brusquement de sa chaise.

"Eh bien, je ressens quelque chose pour toi, mais tu sais que c'est très difficile pour moi. Je ne pourrais pas te donner l'amour que tu attends et tu finirais par te lasser de moi. Ne penses-tu pas ?"

"Tu sais, j'ai beaucoup réfléchi à cela, mais je pourrais t'attendre, essayer de t'aider et c'est aussi quelque chose sur lequel tu devrais travailler. Tu ne peux pas vivre avec un tel fardeau."

"Et comment je fais ça ? Dis-moi ?" - Larissa, visiblement frustrée.

"Eh bien, réfléchis-y, d'accord ?" - Santiago, se frottant les tempes. "Veux-tu que je te ramène chez toi ?"

"Oui, s'il te plaît," - Larissa, déjà debout, attrapa son sac à main et se dirigea vers la porte.

Alors qu'elle se dirigeait vers la porte du bureau, Santiago attrapa son bras, la fit tourner et la poussa contre la porte, lui tenant les deux bras pendant qu'ils se regardaient dans les yeux, il essayait de s'approcher de ses lèvres. Mais la respiration de Larissa s'accéléra, et des larmes commencèrent à couler de ses yeux, incitant Santiago à la lâcher rapidement.

"Je suis tellement désolé," Santiago recula et regarda vers le bas.

"Peux-tu me ramener chez moi, s'il te plaît ?" - Larissa, en essuyant ses larmes.

Ils se dirigèrent vers la fourgonnette qui les attendait sur le parking, aux côtés du chauffeur.

Santiago ouvrit la porte pour que Larissa monte dans la fourgonnette, puis il se dirigea de l'autre côté. À leur entrée, le silence enveloppa le véhicule, et pendant presque tout le trajet, aucun des deux ne put se parler.

Soudain, un choc fit tourner la fourgonnette ; la force de l'impact fit cogner la tête de Larissa contre la vitre, et elle perdit connaissance.

En se réveillant, Larissa vit Santiago attaché à une chaise en face d'elle et réalisa rapidement qu'elle se trouvait dans la même situation.

"Larissa, ça va ?" - Santiago, inquiet.

"Où sommes-nous ? Que s'est-il passé ?"

"Reste calme, on va s'en sortir !"

"De quoi tu parles ? Qu'est-ce qui s'est passé ?" - Larissa

Avant que Santiago puisse répondre, un homme fit irruption dans la pièce et s'assit en face de Santiago.

"C'est ta petite amie ?" - L'homme demanda avec un sourire moqueur.

Santiago ne répondit pas, ce qui poussa l'homme à se lever, à s'approcher de Larissa, à lui libérer les mains de la corde et à lui saisir la nuque tout en pointant son arme sur le visage de Larissa.

"Éloigne-toi d'elle, espèce de fils de p..." - Santiago, essayant furieusement de se libérer.

"On va bien s'amuser tous les deux, n'est-ce pas, ma poupée ?" - L'homme dit en approchant ses lèvres de la joue de Larissa...

Entraînant brusquement Larissa dans une pièce tandis que les autres restaient avec Santiago.

L'homme saisit les cheveux de Larissa et la poussa sur le lit. Larissa comprit ce qui allait se passer, mais elle n'était plus la même fille qu'ils avaient blessée auparavant ; elle était maintenant une femme différente. Lorsqu'elle tomba sur le lit, il se jeta sur elle, mais elle commença à se défendre. Au milieu de leur lutte, Larissa parvint à le jeter du lit. Se relevant rapidement, elle attrapa le pistolet qu'il avait laissé sur la table de nuit. Il s'approcha d'elle en se moquant, mais sans hésitation, elle appuya sur la détente et il tomba à terre, sans vie. Effrayée mais sachant que s'ils restaient là, ils pourraient tuer Santiago, elle agit.

Pendant ce temps, les hommes avec Santiago riaient en entendant le coup de feu.

"La fille n'a pas duré longtemps, on dirait," dit l'un d'eux.

"Peut-être que c'était une dure à cuire," ajouta un autre.

Santiago cria le nom de Larissa, essayant de se libérer, mais l'un d'eux le frappa violemment à la tête, le faisant sombrer.

Larissa jaillit de la pièce, tirant sauvagement, mais Santiago était à terre, évitant d'être touché, tandis que les hommes essayaient de riposter, mais Larissa était plus rapide. Il n'en restait plus qu'un, mais à court de balles, il s'enfuit.

Ensuite, Larissa se précipita au sol pour aider Santiago, qui avait tout vu, était choqué, mais la blessure à la tête le rendait étourdi.

Larissa prit le téléphone de Santiago et appela leurs hommes pour qu'ils viennent les chercher. À leur arrivée, ils furent choqués, croyant que Santiago avait éliminé les assaillants, mais en vérité, c'était Larissa. Ils furent stupéfaits de ce qu'elle avait fait.

Une ambulance fut appelée et juste avant d'embarquer, Larissa commença à s'effondrer, réalisant alors qu'une balle des assaillants l'avait touchée à l'estomac. Santiago se précipita à ses côtés tandis qu'elle s'évanouissait.

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