Le passé

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-Vous savez quel jour on est aujourd'hui.

-Oui monsieur.

-Alors tout doit être parfait ok. Vous ne devez en aucun cas lui rappeler qu' aujourd'hui c'est son anniversaire.

-Il arrive.

-Bonjour Monsieur.

-Bonjour James.

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-Quelle belle journée. En plus aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon petit Shinzo. Pff c'est aussi celui de son père. Comment pourrais-je l'oublier ? Et quelle idée a tu eu Shinzo de naître le même jour que ton père. Si il le savait....

-Bonjour maman dit mon petit trésor en sautant sur moi me faisant tomber dans le canapé.

-Bonjour mon chéri déclarais-je d'un sourit large.

-Tu n'as pas oublié quel jour on est pas vrai.

-Comment pourrais-je l'oublier. Bonne anniversaire mon ange lui fit-je en déposant un baiser sur son front. Allez prend souriais-je en lui tendant une boîte bien garni.

-C'est quoi .

-Ouvre le et tu verras.

Sur ces mots il se mit à déchirer l'emballage comme un fou.

-Waow merci maman. C'est une montre connectée.

- Oui c'est vrai. Maintenant il faut que tu te prépares on doit être à l'heure.

-Oui murmura t-il son regard toujours posé sur la montre.

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-Soit sage mon chéri. Au retour de mon voyage on ira passé les une semaine là où tu veux parce que ton anniversaire se doit d'être bien fêté.

-Au revoir maman.

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-Bonjour.

-Enfin tu es là j'ai cru que tu n'allais pas venir déclara Nao d'une voix froid et impassibles.

Il est redevenu toujours froid. En effet depuis son enfance pour la cause de la mort de sa mère le jour de son anniversaire, Nao n'a plus jamais désiré entendre le mot anniversaire lorsque c'était le tien. Jusqu'à se qu'il me rencontre, je lui est en quelque sorte donner une nouvelle vision de la chose. Et je pense maintenant que mon départ a encore été comme l'élément déclencheur de se retour en arrière.

-Tu ne m'a toujours pas dis là où on allait affirmais-je pour couper le silence.

-Là où tout a commencé dit-il d'un ton sec en me regardant.

Je n'avais pas compris ce qu'il voulait dire jusqu'à ce qu'on arrive au pas de la maison de séjour. Une grande villa se tenait devant moi et je l'avais tout de suite reconnu c'était la maison nos rêve celle que nous avons construite ensemble dans laquelle on vivait. Là où nous avons toujours rêvé d'élevé nos enfants, de vieillir et de mourir.

-Tu t'en souviens n'est pas. Cette maison c'était ton idée.

-Je ne sais pas de quoi tu parles dis-je brusquement en ouvrant la porte dans un fracas.

-Bonne arrivé Monsieur vous n'avez pas pris du temps à revenir dit la gouvernante

-Donc il est déjà venu ici?!

-Heureuse de vous revoir Madame, et oui monsieur n'a même jamais cessé de venir ici. Il y vit presque quand il n'est pas chez lui.

Je suis sur qu'il y est déjà venu avec la femme de la dernière fois.

-Ne t'inquiète pas chéri j'y suis toujours venu seul affirma t'il comme s'il avait lu dans mes pensées.

-De tout façon je m'en fiche on n'est plus ensemble. Je prends l'ancienne chambre fit-je ensuite en me précipitant avec mes affaires.

Une fois arrivé dans la chambre je fus prise d'une nostalgie sans pareil. C'était notre chambre. Là où nous avons passé notre première nuit ensemble. Je m'étendis sur le lit et son odeur était là.Il est vraiment venu plusieurs fois. Je vais prendre un bain parce que ce voyage dans les airs a été fatiguant. Quelques minutes plus tard toujours dans la baignoire où je m'étais endormie un bruit me réveilla. La porte de la salle de bain s'ouvrir pour laisser paraître une silhouette masculine.

-Quesque tu fais là sort ai-je crié pendant qu'il me sculptait du regard.

-J'étais venu prendre des documents que j'avais laissé dans la chambre et tu ne répondais pas alors je suis venu voir ce qui n'allait pas déclara t-il tout simplement en avançant sans aucune émotion sur le visage.

-Maintenant que tu es rassuré tu peux sortie.

-Pourquoi te caches tu. Je connais ton corps pas cœur dans les moindres détails. On a été marié tu sais.

-Je m'en fiche sort criais-je. Je vais appeller à l'aide jusqu'à ce qu'on vienne te trouver en train de m'agresser.

-Tu as eu la bonne idée de faire cette maison dans une campagne où les maisons environnantes son à des kilomètres. Ça ne sers à rien de crier tu sais.

Il trempa sa main dans la baignoire et mit à me caresser les cuisses en remontant au dos et je me surpris en train de rougir

-Avant on partageait le même bain et tu avais besoin de moi pour te frotter le dos fit-il en faisant des cercles de ses doigts sur mon dos. Je poussai un cri digne d'un gémissement ce qui le fit rire. On dirait que je te fais de l'effet dit-il en posant ses lèvres sur les miennes. Je me laissais emporter, à moi aussi il m'avait manqué et face à lui je ne manquai jamais de perdre la tête. Mais il ne fallait pas le laissais croire que je l'aimais encore.

-S'il te plaît sort fit-je en le repoussant. Laisse moi tranquille.

Sur ses mots il lécha ces lèvres. Délicieux me dit-il en sortant de la chambre. Je mis à pleurer. Pourquoi moi pourquoi je ressentais encore des sentiments pour lui. Suis-je condamné à vivre avec cette douleur ?!

Plus tard je suis descendu pour le dîner et là ce n'était pas facile car il ne cessait de me regarder comme si rien ne c'était passé.

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