Épisode 9

Amanda ne voulait pas continuer à se disputer avec lui car elle savait qu'il avait raison en ce qu'il lui disait.

"Pourrais-tu partir s'il te plaît, que je puisse m'habiller ?" demanda-t-elle en se levant et se dirigeant vers le placard.

"Je ne vois pas pourquoi. J'ai vu chaque centimètre de ton corps sexy," dit-il en souriant malicieusement.

"Pourtant, je demande que tu partes et me laisses un peu d'intimité," dit-elle en colère.

"J'espère que tu as aimé les vêtements que j'ai apportés pour toi," dit-il, la regardant avec un regard interrogateur.

"Comment as-tu connu ma taille ?" demanda-t-elle curieusement.

"C'est simple, ton frère m'a volontairement donné cette information," répondit-il.

Et rien que la mention d'Alex la faisait se sentir coupable d'avoir cédé à lui et de toujours le vouloir, même si elle ne voulait pas désirer cet homme.

"Les vêtements ? D'après ce que j'ai vu, ils sont très beaux," décida-t-elle d'être honnête.

"Mais la lingerie est trop indécente, je ne les porterai que parce qu'il n'y en a pas d'autres," admit Amanda, car elle n'aimait pas cette lingerie provocante.

"C'est à toi de décider si tu ne veux pas les porter. C'est même mieux pour moi car ça fait moins de vêtements à enlever chaque fois que je veux te baiser," dit-il, buvant le reste de whisky d'un trait.

"Pourquoi dois-tu toujours être si grossier quand tu parles de sexe ? Quand tu parles comme ça, on dirait que je suis juste l'une des p*tasses avec lesquelles tu as l'habitude de coucher. Eh bien, sache que je ne le suis pas et ne le serai jamais," dit-elle en colère, se souciant peu qu'il la voie nue. Elle enfila rapidement un string en dentelle rouge et attrapa la première robe qu'elle vit, une robe florale à fines bretelles, serrée à la taille et évasée dans la jupe qui lui arrivait aux genoux, et cela lui allait bien.

"Tu es encore plus belle dans cette robe. Tu as vraiment l'air d'une nymphomane de 18 ans avec ce visage angélique et ce corps délicieux," dit-il, s'approchant d'elle et caressant son visage du bout des doigts d'une voix profonde et sexy.

Vicenzo savait qu'avec elle, il serait toujours dans un état d'excitation constant. Juste en s'approchant d'elle, son corps montrait déjà quelques signes.

"Et à propos de moi qui suis grossier, surtout quand il s'agit de parler de sexe ? J'ai toujours parlé de cette façon et je ne vais pas changer juste parce que tu trouves ça grossier. Si tu penses que je vais utiliser des termes doux comme faire l'amour, tu te trompes beaucoup. Je ne fais pas l'amour à une femme, je les baise fort et bien, et tu ne feras pas exception," termina Vicenzo, en souriant, voyant que malgré ce qu'elle disait de lui trouver grossier, cela l'excitait en réalité, à en juger par son souffle coupé et son rapide rougissement.

"Et en ce moment même, c'est ce que j'aimerais faire avec toi, mais malheureusement, des choses imprévues sont survenues dans les affaires et je dois y aller maintenant pour les résoudre. Mais si tout se passe comme prévu, je serai ici tôt demain matin et je pourrai profiter de chaque centimètre de ton corps qui me rend fou de désir," dit-il, en l'étreignant par la taille et en lui donnant un baiser chaud et prolongé qui laissa Amanda faible aux genoux, si bien qu'elle dut s'accrocher à ses épaules pour éviter de s'effondrer au sol. Il enleva ses petites mains de ses épaules et les embrassa sensuellement l'une après l'autre.

"Tu sais ? C'est la première fois que je pars pour régler des affaires de la Mafia avec une érection, car aucune femme ne m'a jamais rendu si excité avec un seul baiser," dit-il.

Amanda dut également admettre qu'elle était très excitée par le baiser qu'il lui avait donné. Même les obscénités qu'il prononçait la rendaient comme lui : folle de désir.

"Eh bien, maintenant je pars," dit-il, en enfilant l'étui avec le pistolet qu'il avait laissé sur la commode en entrant dans la pièce et en enfilant une veste en cuir noir par-dessus.

Avant de partir, il regarda Amanda, qui était toujours silencieuse, debout au même endroit, et dit :

Qui sait, tu auras peut-être de la chance et je finirai mort par l'un de ces bâtards qui ont eu l'audace d'essayer de me voler, mais honnêtement, je pense qu'il est peu probable qu'ils réussissent car qu'on le sache de moi, Vicenzo Salvatore, le Capo de la Mafia Salvatore, personne ne vole et même s'ils essaient, ils ne resteront pas en vie pour réessayer. Dit-il, lui faisant un clin d'œil "sexy" avant de partir et de refermer la porte.

Amanda, se retrouvant une fois de plus seule, s'assit au bord du lit et se demanda si elle souhaitait vraiment la mort de Vicenzo. Ce serait le moyen le plus simple de se libérer de lui et de retrouver sa vie d'avant. Mais au fond d'elle-même, elle savait et craignait même pour sa vie, car en seulement une journée de connaissance, il l'avait fait passer de la haine extrême à la passion dévorante. Elle savait que la haine envers lui existait encore, mais même en le détestant, elle ne pouvait s'empêcher de le désirer, et elle ne serait pas capable de souhaiter sa mort, même si cela signifiait sa liberté. Amanda savait également que ce n'était pas de l'amour qu'elle ressentait pour Vicenzo, mais plutôt une passion brute et charnelle, un besoin de lui qu'elle ne pouvait même pas comprendre comment cela avait pu se produire.

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