Épisode 8

Lorsque Vincenzo sortit de la douche avec seulement une serviette autour de la taille, laissant apparaître son torse musclé, Amanda ne put s'empêcher d'admirer la beauté masculine de l'homme qu'elle devrait détester, mais qui lui faisait ressentir diverses autres émotions, dont une envie qui la rendait extrêmement excitée rien qu'en le regardant.

" Je pense qu'il vaudrait mieux que tu te lèves tout de suite et que tu prennes une douche, car si tu restes là, à me regarder comme ça, je vais finir par venir te posséder à nouveau ", déclara Vincenzo, sentant déjà une nouvelle excitation monter en lui en voyant Amanda toujours complètement nue dans le lit, le regardant comme si elle voulait le dévorer de ses beaux yeux bruns.

À ces mots, Amanda rougit et se couvrit rapidement de la couverture en soie du lit, se précipitant vers la salle de bains. Le pire, c'est que c'était précisément ce qu'elle voulait qu'il fasse, la posséder à nouveau. Malgré la douleur de la première fois et le fait que Vincenzo était bien doté, son corps trompeur aspirait à ressentir à nouveau le délicieux plaisir qu'il lui avait procuré.

Arrivée dans la salle de bains, elle jeta la couverture de côté et se dirigea directement vers la douche. Alors qu'elle se savonnait, elle réalisa que son corps était extrêmement sensible et que ses tétons étaient dressés à cause de son état d'excitation, ce qui lui faisait même mal au toucher. En se lavant les parties intimes, elle se sentit tellement endolorie que, malgré son désir, elle ne savait pas si elle pourrait supporter que Vincenzo la possède à nouveau. Mais elle remarqua aussi qu'elle était complètement mouillée d'excitation.

Dans la chambre, Vincenzo fixait maintenant la tache rouge sur la couverture, preuve incontestable qu'il avait pris la virginité d'Amanda. Il ne ferait pas venir de femmes de chambre pour s'occuper des draps ; il le ferait lui-même car il savait que cela serait très embarrassant pour Amanda si elles découvraient la vérité, et toutes ces femmes de chambre, bien qu'elles le respectent et le craignent, le considéreraient comme un scélérat d'avoir dépucelé une femme qui n'était pas sa femme.

Lorsqu'Amanda entra dans la chambre, encore enveloppée dans une serviette, elle rougit complètement lorsque ses yeux suivirent où Vincenzo fixait son regard.

" J'allais m'en débarrasser tout de suite. Je ne veux pas que le personnel sache que la jeune demoiselle modeste n'a pas pu attendre la nuit de noces pour m'appartenir ", déclara Vincenzo, retirant les draps du lit et les jetant dans un coin de la pièce.

" Et ne te risque même pas à dire que je t'ai forcée, car tu as participé et tu as apprécié chaque seconde passée dans ce lit ", dit-il, la regardant avec désir, encore immobile où elle se tenait, enveloppée dans la serviette.

" Je n'allais pas dire ça. Je suis assez femme pour reconnaître mes erreurs ", dit-elle en relevant la tête.

" Dans les deux cas, je suis d'accord avec toi. Maintenant, tu es vraiment une femme car je t'ai fait devenir une femme dans ce lit, et je dois avouer que rien ne m'a procuré plus de plaisir, même si c'était une erreur car je voulais attendre le mariage pour te posséder. Mais avouons-le, tu n'étais pas exactement déterminée à rester pure. Un simple baiser, et tu t'offrais déjà dans mes bras ", dit-il avec un sourire malicieux, en la regardant.

" Tu es vraiment un scélérat. Si quelqu'un doit être blâmé ici, c'est toi. Tu savais que j'étais inexpérimentée, et tu as utilisé tout ton pouvoir de séduction pour me séduire. Ne pense pas que tu étais fantastique. Sache que je n'ai peut-être jamais fait l'amour auparavant, mais je sais comment simuler le plaisir car je l'ai vu dans plusieurs films, et c'est exactement ce que j'ai fait, prétendant tout le temps et priant pour que ça se termine rapidement ", déclara Amanda en colère, mentant simplement pour effacer ce sourire sournois et présomptueux de son visage.

Il éclata de rire, se moquant d'elle.

" C'est vrai. Tes gémissements de plaisir et les marques de tes ongles dans mon dos montrent à quel point c'était désagréable pour toi de te soumettre à moi ", dit-il en la regardant d'un regard méchant et moqueur.

" Et regarde-moi, je ne suis pas habitué à ce qu'on me tourne le dos quand je parle ", ajouta-t-il, irrité.

Amanda se retourna immédiatement, en colère.

Sache que je prétendais juste pour finir rapidement. Comme je l'ai dit, je n'ai peut-être jamais fait l'amour, mais je sais que les gémissements font croire à un homme vaniteux comme toi qu'il se comporte en étalon et qu'il termine ce qu'il a commencé.

Comme tu es naïf de penser que je ne sais pas quand tu as joui deux fois. Une fois quand je t'ai léchée dans la salle de bains et une autre quand je t'ai baisée bien comme il faut sur ce lit. Je ne suis pas un gamin inexpérimenté comme toi. J'ai déjà eu des rapports sexuels plusieurs fois auparavant et je sais très bien reconnaître quand une femme fait semblant ou gémit de plaisir, comme dans ton cas.

Amanda rougit de gêne. Il avait raison, elle avait vraiment ressenti un immense plaisir dans ses bras les deux fois où il l'avait fait jouir. C'est pourquoi elle pensa qu'il était préférable de mettre fin à la conversation.

"Et je ne me considère pas comme un étalon. Je sais simplement comment utiliser mon corps pour satisfaire une femme, tout comme j'utilise le sien pour mon propre plaisir," dit-il en se levant et en se servant un whisky au petit bar de la pièce.