Ironique - Chapitre 6

Impossible...comment il m'a retrouver aussi vite !

Je resté là sans pouvoir dire quoi ce soit, je le regarder dans les yeux les joues encore humide.

- On va te soigner ta blessure, espérant que elle n'a pas toucher un nerf, tu peux marcher ?

J'hoche la tête, je me mets debout mais tombe dans les bras de Sayo, qui m'entoure sans attendre, il me soulève comme une princesse puis me dépose dans sa voiture, il me fait alors coucher sur les sièges ma tête sur ses genoux. Je me sens fiévreux, mon corps lourd...

-Comment... Es que tu m'as...

-Retrouvé ? C'est simple je t'ai implanté une puce qui me permets de savoir où tu es.

Il avait un petit sourire, il avait visiblement tout prévu, il m'énerve mais grâce à lui je suis encore en vie.

Je sens mes yeux se fermer doucement, sans doute à cause de la fièvre ainsi que l' adrénaline qui retombe.

Une vive douleur me réveille brutalement, j'ouvris les yeux, un plafond blanc...je suis à l'hôpital ?

Je voulais me redresser mais une force extérieur me fait abandonné l'idée.

Je tourne ma tête vers cette force, il était là, sans comprendre trop un sourire apparu sur mon visage.

- Merci Sayo...

Je suis en vie. J'ai l'impression d'être revenu de l'au-delà.

- Juste un merci ? Tu es vraiment injuste...je me suis inquiété, je te fait confiance, t'emmène te balader et tu pars sans rien me dire ! Dit-il d'un ton ironique.

Comment ose t-il me dire ça ! Moi injuste mais....

- C'est toi qui m'as emprisonnée ! Violé ! Mit une puce pour me tracer comme un chien ! Je me suis retrouver à plusieurs kilomètres de chez moi ! J'ai vu une femme se faire tuer, je me suis fait pourchassé et tirer dessus tout ça à cause de toi qui m'a capturé et emmener ici et c'est moi qui est injuste !? Kidnapper et violer une personne sans son consentement c'est pas injuste aussi Idiot !

Idiot a moi aussi, j'ai dis tout à haute voix !

Je regarde Soja, il affiche aucune expression sur le visage, se serait mentir de dire qu'il me fait pas peur...il a le même visage que quand il m'avait violé...

Il se lève alors de la chaise et se dirige vers la porte.

- Où vas-tu ?  Dit-je un peu faiblement.

Il ne prit pas la pêne de me répondre, il sorti juste de la pièce, je me sentais un peu coupables d'avoir dit tout ça, mais c'est vrai ce que j'ai dis tout est de sa faute !

Et puis pourquoi je me sens coupable, je viens de me faire tirer dessus merde quoi !

Des larmes coules sur mon visage, mais ce n'est pas de tristesse mais de nerfs, de soulagement... Cette histoire est dingue, je veux rentrer...

À quel moment j'ai foiré dans ma vie.

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