Écrouler- Chapitre 5

La nuit était déjà bien tombé, j'étais parti de la petite ruelle où je m'étais reposé. J'étais maintenant parti sans but précis, je marche sans reconnaître les rues de ma ville, j'étais perdu dans une ville inconnue pour moi, je passe devant des vitrines de luxe, des vitrines de voyage au prix exorbitant.

La ville était plutôt bien animée la nuit, mais en marchand un peu plus loin, j'aperçois à ce qu'on pourrait appeler le quartier de la prostitution, des femmes avec des décolletées plongeantes, des hôtels, des bars, des ruelles avec des préservatifs usagés sur le sol, je sentais mon coeur battre de plus en plus fort.

Je voudrais parler aux gens mais qui allait me croire.

Alors monsieur, madame vous allez rire je me suis fais kidnapper, violer ainsi que frapper un mec puis je me suis enfuis !

Une jeune femme était contre le mur, elle n'était pas habillée de la même façon que les autres femmes que j'avais pu croiser, je m'approche alors d'elle espérant pouvoir lui poser quelques questions.

-Bonjour, pardon de vous déranger je voudrais savoir le nom de cette ville .

- Nagoya. Me répond t-elle sèchement.

-Ha euh...merci.

Nagoya mais c'est impossible je suis à 198 km de Kobe... Maman...je retenais mes larmes,  je ne peux y croire je pars alors loin de cette rue, je cours sans but sans regarder ce qu'il a autour de moi.

Tout à coup j'entends les cris d'une femme, je m'arrête et m'approche, je me cache dans un coin, la femme était prise par deux hommes, un troisième était devant, un air sérieux au visage un pistolet dans sa main visant la femme.

-Donne nous l'argent.

-Je...je ne l'ai pas je vous ai...

Elle ne peut finir qu'un bruit de pistolet se fit entendre, le corps de la femme tomba subitement au sol. 

Je me couvre la bouche avec ma main pour ne pas faire entendre mes cris de peur, ils sont tué cette femme ! Je prends alors la fuite mais je ne fus pas discret puisque j'entends des bruits de pas derrière moi.

- Rattrapez-le ! Il ne faut aucun témoin!

Je cours aussi vite que je peux pour que je ne devienne pas comme cette femme, je ne contrôle plus mes sanglots, mes joues sont humides comme jamais, alors que j'arrive dans une impasse je me colle au mur je vois arriver.

Mes jambes ne veulent plus bouger, mes mains sont comme collé au mur. 

Il arrive, il s'arrête devant moi un pistolet braquer sur moi je ferme les yeux, criant au plus profond de moi que je veux vivre, j'entends à nouveau se bruit qui a été fatal à la jeune femme auparavant. Je sens une vive douleur dans mon épaule droite, un cri de douleur s'échappe de ma bouche.

Mon corps s'écroule au sol, ma main gauche sur mon épaule blessée, alors que je lève ma tête, j'aperçois l'homme entrain de recharger son arme...alors c'est ici que je vais mourir... Soya tu vas devoir te trouver quelqu'un d'autre pour s'amuser avec toi.

Je lâche un petit sourire ironique, l'homme avait fini de charger son arme.

- Voilà ce qui arrive quand on traîne tard la nuit gamin.

Je ferme à nouveau les yeux attendant de quitter ce monde mais rien ne se produire, jusqu'à que j'entends des nombreux bruits de pistolet, je sens une main sur ma tête.

- Tu m'as manqué.

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