L'Arène Du Chien
Je suis seul, devant leurs tombes en marbre. C'est triste pourtant je n'arrive pas à pleurer j'y arrive pas.
Une main chaude qui respire le bonheur touche soudainement sur mon épaule.
<< - Ils sont dans un monde meilleur désormais. La voix est si douce mais elle ne me procure aucun sentiments.
-Comment pouvez vous le savoir ? Vous n'êtes jamais morte, votre gentillesse me dégoute. Ma voix si froide, mon regards toujours sur les noms de mes parents gravé dans le marbre...
- Tu es triste certe, mais tu es enfant encore, tu dois le respect aux adultes ! Petit enfant insolent.
Ah, ai-je touché la corde sensibles ?
En tout cas, la voix avant si douce est devenu si un peu haineuse. >>
Elle me prend alors le poignet sans aucune douceur, elle me traine alors vers la sortie du cimetière.
Elle me fait monter dans cette horrible voiture, direction ma nouvelle maison.
Voici ma nouvelle vie désormais. Une nouvelle famille, un nouveau lieux de vie. Mais en ai-je vraiment envie ?
La nuit est fraiche ce soir...
Une fois les présentations faite avec la famille d'accueil, ma " tutrice " me montre ma nouvelle chambre.
Une fois celle-ci partie je soupire puis me dirige vers ma fenêtre.
- Votre gentillesse me dégoute.
J'ouvre la fenêtre de cette chambre, puis saute par dessus, étant au rez-de-chaussée je ne crains pas de me faire mal.
Il est hors de question que je reste ici, je peux pas reprendre ma vie comme ci rien ne s'était passé ! De plus ma vie n'est pas ici.
Je ne sais pas trop où aller pour le moment mais ce sera toujours mieux que cette maison ou même cette famille. Je me mets alors en route vers ce destin encore sombre qui m'attend.
Marchant sans savoir vraiment où vraiment aller je me retourve au quartier noir ou aussi appeler le quartier érotique.
Les personnes fréquentant ces quartiers ne sont pas plus jeunes que la quarantaine. Ces mêmes personne qui me dévisage.
Les ruelles de ce quartier sont presque tous occupé par des putes & leurs clients. Parfois ce sont des hétéros, parfois des gays ou des lesbiennes. Ne connaissent t-ils pas les hôtels ?
Je ne cesse de déambuler dans ces ruelles où des cris de plaisir se font entendre. Mais une ruelle attire soudainement mon attention. Un musique de Jazz se fait entendre, ce qui change radicalement l'ambiance.
Je me dirige vers ce qui ressemble à une boîte de nuit, la "GameHouse" si j'en crois la pancarte à l'entrée.
J'entre alors dans le bâtiment. Je me retrouve à dans une salle bien vide. Il y a seulement quelques lumières qui donne un effet tamisé dans la pièce.
Il y a seulement un bar à l'autre bout de la pièce, mais aucun barman, seulement un homme buvant une bière.
Je m'approche doucement vers le bar puis je prends place sur une chaise, à l'autre extrémité de l'homme.
Mais je ne peux m'empêcher de le fixer. Il doit avoir la vingtaine, il a de nombreux tatouages dans le cou et...
- Tu veux ma photo gamin ?
Je sursaute tout à coup, puis détourne le regards.
- Je...euh..non...désolé.
J'entend un petit rire venant de lui.
- Haha, désolé je t'ai fais perdre tes moyens ? Il se tourne vers moi, je fais alors de même.
Je m'appelle Gig, enchanté et toi ?
Il a une voix d'un enfant qui n'a pas muet. Je ris un peu intérieurement.
- Henry, de même.
- Alors dis moi Henry, qu'es que tu viens foutre dans un endroit comme ça ? Tu viens te faire des prostituées ?
- Non, je me ballade.
- Mmh, tu sais que c'est pas un endroit pour toi ici ? On ne sait jamais ce qui peut arriver.
- Tu essaies de me faire peur ?
- Non du tout. Bon merci pour la petite discussion. Moi j'ai d'autres plans que de parler à un gamin.
Il finit sa bière avant de la laisser sur le bar, puis récupère un sac qui était à ces pieds puis se lève.
Je me lève aussi soudainement.
- Attend où vas-tu ?
Il a un petit rire puis se retourne vers moi.
- Vers la richesse gamin. Tu veux venir ?
- Vers la richesse, comment ça ?
- Pour faire court, je vais affronter des personnes comme toi et moi qui en ont que faire de leurs vie actuelle, mais qui elle rêve de gagner puis de remporter le jackpot.
Des combats clandestins ? Je ne savais pas qu'il avait ce genre d'événement. Pourtant j'en aurais entendu parler par mon père. Mon père était le maire de cette ville, il y a encore quelques jours avant qu'il se fasse assassiner.
- Je te suis. Dis-je avant de me mettre à sa hauteur.
On va où maintenant ?
Il semblait surpris, mais il ne fait que hausser des épaules, puis il entama la marche. J'avoue que je n'ai pas trop réfléchi avant de dire oui, mais qu'es que j'avais à perdre désormais ?
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Comments
Mélyna Lavoie
j'adore continue comme ça
2022-04-25
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